0,00 EUR

Votre panier est vide.

0,00 EUR

Votre panier est vide.

samedi 18 janvier 2025

AccueilA la uneLES RÉGIONS, BAROMÈTRE DE LA SANTÉ DES COURSES

LES RÉGIONS, BAROMÈTRE DE LA SANTÉ DES COURSES

LES RÉGIONS, BAROMÈTRE DE LA SANTÉ DES COURSES

Plus de 10.000 personnes sont attendues dimanche à Pau pour assister au Grand Prix, alors que Vincennes devrait jouer à guichets fermés pour le Prix de Cornulier, avec 22.000 billets vendus. C’est l’occasion de faire le point sur la fréquentation en régions (c’est-à-dire hors hippodromes des sociétés mères) avec Pierre Préaud, le secrétaire général de la Fédération nationale des courses hippiques.

Par Guillaume Boutillon

gb@jourdegalop.com

Jour de Galop. – La fréquentation des hippodromes en régions est-elle un enjeu important pour la Fédération nationale et donc pour les sociétés mères ?

Pierre Préaud. – L’enjeu est très important. La fréquentation des hippodromes traduit l’intérêt que le public, les Français et la société en général portent aux courses hippiques, et à ce titre, c’est un indicateur que nous suivons avec beaucoup d’attention.

Comment se porte la fréquentation sur les hippodromes régionaux ?

Les chiffres de 2024 ne sont pas encore totalement consolidés. En revanche, ils le sont pour la période allant du 1er janvier au 15 septembre 2024, et nous étions aux alentours de moins 7 %. Je pense que le dernier trimestre, avec le gros de l’activité déjà passé, ne devrait pas changer grand-chose. C’est une fréquentation en repli mais qui s’analyse assez facilement. Sur le premier semestre, nous avons eu une mauvaise météo pour la plupart de nos grands week-ends entre Pâques et le 14 juillet, là où se tiennent les belles journées sur tous les petits hippodromes. La mauvaise météo nous a également contraints à annuler ou reporter une soixantaine de réunions. Et là où vous auriez dû faire 2.000 ou 3.000 personnes un dimanche, vous avez couru à une autre date et réuni seulement une centaine de personnes… À l’inverse, durant la période du 20 juillet au 30 août, nous avons une météo nettement meilleure et cela s’est traduit par une hausse de la fréquentation, mais qui malheureusement n’a pas compensé les six premiers mois de l’année. Ce repli de 7 % ne signifie donc pas du tout une désaffection du public ou un désintérêt pour les courses. Cela souligne le fait que les courses sont un loisir d’extérieur et de plein air, et que lorsque la météo n’est pas bonne, les gens viennent moins, ce qui se comprend aisément.

Comment fait-on pour améliorer la fréquentation en régions ?

La Fédération nationale verse, à travers les aides du Fonds commun, des contributions dédiées à la promotion et à la communication. Ensuite, chaque fédération régionale, avec le concours d’Agnès Bazin (directrice marketing et communication filière de la FNCH) et Oisin Hopper (chargé de communication et promotion de la FNCH) décline sa politique pour aider les hippodromes dans leur communication pour attirer le public. Cela passe par plein de vecteurs différents. Il y a tout ce qui va être communication pure à travers les radios, la presse, les sites internet, les réseaux sociaux. Nous les aidons beaucoup là-dessus. Ensuite, il y a toute l’attractivité des courses en elle-même. Une partie du financement octroyé est investie dans la Fête des hippodromes, initiative qui permet de créer un rendez-vous très festif dans la saison. Et cela marche plutôt bien. Notre rôle n’est pas d’agir à la place des sociétés, mais de leur donner à la fois des moyens financiers et une coordination, un soutien technique.

« Je ne pense pas du tout qu’élargir la gratuité à tous les hippodromes soit pertinent »

Plus de 600.000 entrées payantes ont été comptabilisées en 2023. Est-il envisageable un jour de rendre gratuites toutes les entrées sur les hippodromes ? Est-ce pertinent selon vous ?

Pour 2023, nous avons, sur les 220 sociétés de cou

...
VOUS AIMEREZ AUSSI

Les plus populaires

JOGGING

LES PREMIERS FOALS DE JIGME