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jeudi 24 avril 2025
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CHAILLÉ-CHAILLÉ-PAMART

CHAILLÉ-CHAILLÉ-PAMART

Tête de liste des entraîneurs d’obstacle en 2024, dix-sept ans après son premier titre, Arnaud Chaillé-Chaillé a finalisé son association avec François Pamart. Depuis mardi, leurs deux noms apparaissent désormais conjointement sur les programmes. Mercredi matin, nous nous sommes entretenus avec ces deux professionnels, qui nous ont livré leur vision de cette nouvelle organisation.

Pour Arnaud Chaillé-Chaillé, 60 ans et installé à La Palmyre depuis 1992, cette association est la concrétisation d’une longue réflexion : « Je songe à m’associer depuis cinq ou six ans, et pour plusieurs raisons. Il y a d’abord la volonté de préparer l’avenir. Je ne compte pas pour autant m’arrêter demain, je vous rassure ! Si la santé va, je me donne encore dix ans d’exercice. Mais on sait que lorsqu’on s’arrête, la question du personnel notamment est bien plus simple à gérer lorsque l’on est associé. Il y a aussi la gestion du quotidien. François est plus jeune, plus communicant que moi. Il va peu à peu apporter sa patte à l’organisation, ce qui ne peut être que positif. Mais je ne bouscule pas tout : François travaille avec moi depuis vingt ans ! Je voulais m’associer avec la bonne personne, et je pense que François est cette bonne personne. Il a d’abord été jockey chez moi, puis il est parti quelque temps chez Guillaume Macaire quand Jacques Ricou avait signé un contrat de première monte pour Sean Mulryan. Il est revenu à l’écurie dès que le contrat s’est terminé, et depuis qu’il a arrêté sa carrière de jockey, fin 2016, il travaille pour moi, jusqu’à obtenir le poste de premier garçon et donc désormais d’associé. Il est méritant, bosseur, et n’a pas eu de mauvaise expérience comme patron. Il est aussi en contact depuis plusieurs années avec les propriétaires. Dans un premier temps, il aura pour mission de répondre à leur besoin légitime de communication. Ensuite, il va devoir apprendre à voir les chevaux à pied, puisque jusqu’à présent, il était encore à cheval tous les matins. Nous allons échanger sur les engagements, le choix des jockeys, les travaux… Tout cela va se mettre en place progressivement, dans la continuité ! »

Des profils complémentaires

Pour François Pamart, cette évolution de carrière est avant tout une fierté : « Oui, je suis très fier de voir mon nom à côté de celui d’Arnaud, quand on connaît sa réussite et tout le travail qu’il a dû abattre pour en arriver là. C’est en quelque sorte une récompense de mon investissement dans l’écurie. Nous travaillons ensemble depuis tellement longtemps que nous n’avons même plus besoin de nous parler ! C’est un challenge très motivant. Il va falloir rester au sommet ! Je crois que les salariés sont aussi très contents. J’ai une relation particulière avec eux car j’étais à leur place avant de devenir patron. Et ce n’est pas parce que j’ai changé de statut que je vais m’éloigner d’eux. Je sais à quel point les résultats d’une écurie dépendent du travail de toute une équipe, et que ce travail peut être ingrat, surtout l’hiver… Il faut savoir récompenser et motiver ses salariés si on veut les garder ! Je suis conscient que j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Jusqu’à présent, je me servais plus de mes sensations de cavalier pour juger un cheval. Il va falloir que j’apprenne à le faire en étant à pied, même si j’ai déjà commencé à le faire, notamment quand Arnaud était en vacances. Je ne suis pas inquiet. Les choses vont se mettre en place progressivement. Et quand on voit nos jeunes 3ans sur la piste, ça envoie du rêve ! »

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