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dimanche 23 février 2025
AccueilÉlevageBREEDING RIGHT ? PART D’ÉTALON ? FOAL SHARING ? ON VOUS DIT TOUT !

BREEDING RIGHT ? PART D’ÉTALON ? FOAL SHARING ? ON VOUS DIT TOUT !

BREEDING RIGHT ? PART D’ÉTALON ? FOAL SHARING ? ON VOUS DIT TOUT !

À la veille de la saison de monte 2025, nous vous proposons un mini-dictionnaire de quelques termes concernant les étalons et les saillies. Un lexique édité avec l’aide de Paola Beacco, courtier et bras droit de Richard Venn.

Un breeding right

Un breeding right est un droit annuel permettant de faire saillir « à vie » jusqu’à la vente ou la fin de carrière de l’étalon, sans avoir à acheter une part de cet étalon. Ce droit peut être utilisé personnellement ou revendu à un tiers. En cas de vente du breeding right, il existe fréquemment un droit de préemption donnant la priorité aux autres personnes ayant un ou plusieurs breeding rights.

Si l’on devait utiliser une métaphore immobilière, le détenteur d’un breeding right est un peu comme le détenteur d’un bail emphytéotique : il est chez lui dans son appartement, ce qui est plus qu’un locataire, mais il n’est pas copropriétaire de l’immeuble !

Généralement vous ne participez ni aux frais (techniques, marketing, etc…) occasionnés par l’exploitation de l’étalon – mais vous ne percevez pas non plus de recettes chaque année (contrairement aux détenteurs de parts).

Une part d’étalon

Une part d’étalon représente une part de propriété dans un étalon. Dans un immeuble : vous êtes propriétaire d’un (ou plusieurs) appartement(s).

En détenant une part, vous bénéficiez du droit de faire saillir une jument (ou plusieurs, en fonction des années selon les termes du contrat) par cet étalon chaque année. Une fois les revenus générés par les saillies de la saison couverts, les bénéfices sont redistribués entre les propriétaires de parts (et le haras gestionnaire). Les parts sont revendables… mais leur revente est souvent soumise à un droit de préemption pour les autres copropriétaires.

Foal sharing

Le foal sharing est un accord entre un éleveur et le propriétaire d’une saillie. Ce deal repose sur un principe d’échange : l’éleveur n’a pas à payer la saillie, mais en contrepartie, il s’engage à partager les revenus générés par la vente du poulain, que ce soit en tant que foal ou yearling. L’éleveur assume tous les frais relatifs au poulain, depuis la naissance jusqu’à sa mise en vente. Une fois le poulain vendu aux enchères, le prix de vente est divisé équitablement entre l’éleveur et la partie ayant fourni la saillie.

Mare sharing

Un foal sharing peut se transformer en mare sharing. Dans ce cas, lorsqu’une jument pleine est mise en vente par l’éleveur, le propriétaire de la saillie qu’elle porte reçoit la moitié du produit de la vente.

Ces accords de sharing impliquent une réflexion stratégique, notamment pour le propriétaire de la saillie, qui doit évaluer le potentiel commercial du poulain ou de la jument pleine avant de conclure l’accord. Il est également important de noter que lorsque la jument est vendue pleine, la saillie doit toujours être réglée avant le passage en vente.

Les conditions de paiement

  • Poulain vivant : le plus courant. La saillie doit être payée 24 h après la naissance du foal. Si le poulain n’est pas viable ou meurt dans les 24 h suivant sa naissance, la saillie ne sera pas à acquitter.
  • Poulain vivant à 48 h : la saillie doit être payée 48 h après la naissance du foal. Si le poulain n’est pas viable ou meurt dans les 48 h suivant sa naissance, la saillie ne sera pas à payer.
  • Poulain vivant + 100 € de prime écurie. La saillie doit être payée 24 h après la naissance du foal. Les 100 € de prime écurie représentent les frais techniques. 
  • 1er octobre. La saillie doit être payée le 1er octobre. Si le poulain n’est pas viable ou meurt entre cette date et les 24 h suivant sa naissance, la saillie est remboursée ou un droit de saillie est accordé pour l’année suivante.

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