À LA DÉCOUVERTE D’ÉMERIC GUETIN
Aux courses ou aux ventes, vous avez certainement déjà croisé Émeric Guetin. Comme souvent dans les courses, on connaît un visage sans forcément connaître le nom… Nous avons voulu en savoir plus sur ce jeune homme passionné de courses.
Émeric Guetin fêtera ses 26 ans cette année et vient du Centre-Est. Mais sa passion pour les courses est en réalité assez récente : « Ma passion pour les chevaux a démarré lorsque mes parents ont repris un élevage de pur-sang [l’écurie de La Villeneuve, à Vindecy (71), près de Paray-le-Monial, ndlr], dans le Centre-Est. Je commençais alors mes études d’ingénieur agronome à Toulouse. Durant mon cursus, j’ai pu effectuer un stage à Ballylinch Stud avant de prendre part à la formation du National Stud à Newmarket [dont il est sorti major de promotion, ndlr]. C’est là que j’ai vraiment développé ma passion pour les courses et cette filière. »
Son job chez Meridian
Émeric Guetin travaille depuis plus de 2 ans dans le courtage, son poste étant « chargé de développement » : « Je suis clairement là pour assister Ghislain Bozo. Mon but est de développer le commerce de Meridian en trouvant des clients et en répondant aux demandes de nos clients actuels. C’est un travail de prospection : soit de clients, soit de chevaux. En parallèle, j’ai créé une petite structure d’élevage pour mon compte, mais je me consacre à 100 % à Meridian. J’ai beaucoup appris lors de ma première année à Meridian et je continue d’apprendre. Je pense d’ailleurs que, dans l’univers courses, on apprend constamment. Les premiers achats que j’ai faits avec Ghislain Bozo remontent à l’été 2022. Nous avions acheté cette année-là Gala Real [70.000 € à la vente d’août, ndlr]. Le commerce et le développement du propriétariat sont deux sujets qui me passionnent. » Chez Meridian International, Émeric Guetin est en charge principalement d’Everest Racing. « Il s’agit d’un mon principal dossier. Everest Racing devrait, je l’espère, faire une bonne année 2025. L’écurie a vécu une saison assez calme l’an dernier, car elle n’avait pas beaucoup de partants. Nous avons quand même eu Lhakpa (Siyouni), qui a conclu deuxième du Prix Miesque (Gr3). Nous avons acheté cinq yearlings l’année passée et j’espère que nous ferons une bonne année 2025. »
Optimiste pour l’avenir
« À vrai dire, je m’épanouis dans cette filière. Je suis aussi optimiste pour l’avenir car la dynamique des courses est bonne, selon moi. Cette année, je me suis fixé comme objectif de développer les associations. Faire des syndicats de propriétaires n’est pas forcément évident… mais cela m’attire énormément. L’accueil sur les hippodromes pour les propriétaires s’est vraiment amélioré, à mon sens. J’ai participé à plusieurs réunions, et beaucoup d’actions – via le plan propriétaire – sont mises en œuvre. Cependant, le propriétariat serait encore plus gagnant si la syndication venait à être simplifiée. »