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mercredi 15 janvier 2025

AccueilA la une2000 - 2025 : UN QUART DE SIÈCLE DE L’INSTITUTION

2000 – 2025 : UN QUART DE SIÈCLE DE L’INSTITUTION

2000 – 2025 : UN QUART DE SIÈCLE DE L’INSTITUTION

En entrant dans l’année 2025, nous attaquons le deuxième quart du XXIe siècle. Depuis l’an 2000, qui nous semble pourtant si proche, la France des courses a énormément changé́. Mais en quoi ? Cinquième épisode : l’Institution.

Guillaume Boutillon et Mayeul Caire

gb@jourdegalop.com et mc@jourdegalop.com

Les courses sous un même toit

Sur le plan symbolique et concret, la décision la plus visible de ces 25 dernières années est le rassemblement de toutes les composantes de l’Institution en un seul et unique lieu : Thémis (Paris 17e). Ce projet de réunion avait du sens d’un point de vue économique mais aussi dans celui de la dynamique de collaboration entre les différentes entités de l’Institution. Mais ça, c’était sur le papier. Dans les faits, on ne peut pas dire que le PMU, France Galop et LeTrot s’entendent mieux qu’avant ; c’est même le contraire. En même temps, si l’on nous autorise cette métaphore, si trois couples habitant dans une même ville et n’ayant que peu de points communs décident de s’installer dans le même immeuble, s’entendront-ils mieux pour autant ? On peut même penser que c’est le contraire qui se produira…

Ce sujet (et ses conséquences positives ou négatives) sera à suivre dans les années à venir.

Stabilité de la gouvernance

En régnant 16 ans sur France Galop (2004 – 2011 puis 2015 – 2023), Édouard de Rothschild a apporté à l’Institution des courses au galop une grande stabilité. Cela est précieux dans une activité qui repose sur le temps long et exige le plus grand calme pour générer la plus grande confiance. D’ailleurs, et ce n’est pas un hasard, la période 2000 – 2024 a été très peu agitée sur le plan social, n’était-ce la violente grève dite « des Critériums » (2017).

Si l’on en revient à la gouvernance du galop français, la première partie du calendrier a été plus agitée au poste de directeur général, avec une succession de femmes et d’hommes sur une période assez courte (à partir du départ de Louis Romanet fin 2007 et jusqu’au long mandat d’Olivier Delloye de 2016 à 2023) : trois directeurs généraux en huit ans – Emmanuelle Bour, Hubert Monzat et Thierry Delègue.

On pourra d’ailleurs faire la même remarque pour le PMU : une entreprise qui change trop souvent de patron ne réussit pas aussi bien qu’une entreprise managée dans le temps long. Ainsi, entre le départ de Philippe Germond en 2014 et la nomination d’Emmanuelle Malecaze-Doublet en 2022 (huit ans), le PMU a-t-il connu quatre dirigeants différents : Xavier Hurstel, Alain Resplendy-Bernard, Cyril Linette et Emmanuelle Malecaze-Doublet. C’est quasiment le double des entreprises du CAC 40, où l’on sait pourtant que les actionnaires ont la gâchette facile !

Le nouveau rôle du Service central des courses et jeux

À force, on avait presque oublié que les courses n’étaient pas seulement sous la tutelle du ministère des Finances et du ministère de l’Agriculture – mais aussi sous celle de l’Intérieur ! Il est vrai que la Police des jeux était sans doute, avec la brigade canine chargée de veiller sur les crottes de chien non ramassées, l’un des services les plus discrets de la police parisienne. Comme quoi, rien ne dure en notre bas monde… puisqu’en 2021, la nomination du commissaire Stéphane Piallat à la tête du service va tout changer. Le service fait son boulot à fond, en devenant assez interventionniste – surfant sur la frontière e

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