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samedi 21 décembre 2024

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VENTES DE FEMELLES : LES ÉLEVEURS ONT CONFIANCE

LE MAGAZINE

VENTES DE FEMELLES : LES ÉLEVEURS ONT CONFIANCE

Le chiffre d’affaires des trois grandes ventes de femelles a dépassé pour la troisième année consécutive la barre de 160 M€ même si le record de 166,35 M€ atteint l’an dernier n’a pas été battu. Il faut se souvenir que le fait marquant de ce segment en 2023 était la vente de pouliches et poulinières pour la restructuration de l’élevage Niarchos à Goffs qui avait apporté plus de 27 M€ pour 37 lots…

Par Franco Raimondi

fr@jourdegalop.com

La France compte pour 30 %

Cette année le segment a affiché un chiffre d’affaires de 165,95 M€ malgré une offre de 1.645 femelles, la plus restreinte des 10 dernières années si l’on excepte 2020, l’année Covid. Le chiffre d’affaires de 2024 a battu de très peu celui atteint en 2022, mais il faut tenir compte du fait que la valeur de la livre (et donc de la guinée) par rapport à l’euro lors de la vente de Tattersalls December était de 1,2, alors que dans les deux années précédentes, elle était de 1,16. Les 83,82 millions de Guinées de cette année équivalent à 104,77 M€, tandis qu’en appliquant le taux de change de 2022 et 2023, on descend à 102,5. C’est un détail, même si Tattersalls représente 63 % du marché, alors qu’Arqana compte cette année pour 30 %. Goffs, au contraire, est la seule vente qui a baissé, par rapport à 2023 bien sûr, mais aussi de 31,6 % par rapport à 2022, année où Yulong, sous la signature Lucky Vega Syndicate, avait acheté 19 pouliches et poulinières pour 5,62 millions.

LE BILAN DES VENTES DE FEMELLES EN EUROPE

Année Présentés Vendus  % CA (€) Prix moyen (€) Lots à plus d’1 M€ À Plus de 500 k€ 2024 1.645 1.401 85,1 165.955.062 118.454 17 67 2023 1.913 1.470 76,8 166.354.776 113.166 20 66 2022 1.891 1.550 81,9 165.816.020 106.978 20 69 2021 2.080 1.676 80,5 127.763.317 76.231 10 41 2020 1.583 1.338 87,6 80.860.062 60.433 4 18 2019 1.723 1.410 81,8 106.336.603 75.416 5 39 2018 1.843 1.447 78,5 106.739.079 73.765 13 37 2017 1.884 1.503 79,7 123.971.087 82.842 15 41 2016 1.928 1.537 79,7 93.862.065 61.068 6 25 2015 1.921 1.488 77,4 87.527.424 58.822 4 16

Moins d’offre, plus de vendus

La réduction de l’offre a eu pour effet une hausse du taux de vendus à 85,1 % et un prix moyen record qui s’est établi à 118.454 €, soit 4,6 % de plus qu’en 2023 et 10,7 % de plus qu’en 2022. Si l’on compare le prix moyen de cette année avec celui enregistré (sans compter 2020) au cours des huit saisons de 2021 à 2013, la hausse est de 66,9 %, et sur cette période, ont eu lieu trois grandes ventes de dispersion (Paul Makin en 2013, Wildenstein en 2016, et Ballymacoll en 2018). Un indicateur un peu caché est le nombre de femelles qui ont atteint un million d’euros et celles qui ont trouvé preneurs à 500.000 € ou plus. Cette année, dans la première catégorie, elles sont 17, 3 de moins qu’en 2023 et 2022, alors que dans la seconde, elles sont 67, une de plus que l’an dernier et 2 de moins qu’en 2022. Le poids des super-femelles à 500.000 € ou plus est de 71,13 M€, c’est-à-dire que 4,8 % des lots vendus ont représenté 42,82 % du chiffre d’affaires. C’est tout de même moin

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