ROMAIN AURAY, FUTUR ENTRAÃŽNEUR DE PLAT
Lors de la dernière session pour l’obtention de la licence d’entraîneur, sept candidats ont validé la formation. Parmi eux, Romain Auray, ancien jockey de 35 ans qui nous a déclaré : « C’était une expérience intéressante. Je suis resté jockey durant 10 ans. Je compte 120 gagnants et j’ai été meilleur apprenti en 2012. J’ai même monté un peu pour monsieur Rouget. Je suis titulaire de ce que j’appellerais un « petit parcours »… Rien d’exceptionnel mais je montais les Quintés à Paris et j’ai également pris part à quelques Listeds. À 28ans j’ai dû stopper ma carrière suite à des problèmes de poids. Être jockey a toujours été un rêve de gosse pour moi. J’ai dû y renoncer contraint et forcé et cela m’a mis un coup de massue derrière la tête. S’est ensuivie une longue période de doute… J’ai cependant toujours affirmé que je ne serais jamais entraîneur… Même si j’ai longtemps hésité. Finalement, je n’ai pas changé de métier. J’ai d’abord poursuivi mon activité professionnelle en tant que cavalier d’entraînement. Je prenais d’ailleurs toujours autant de plaisir. Et puis j’ai commencé à ressentir et à voir des choses que je ne pressentais pas lorsque j’étais jockey. Petit à petit, j’ai pris conscience de mes facultés à développer les mêmes compétences qu’un entraîneur. L’idée a alors suivi son chemin et j’ai finalement décidé de passer ma licence. Celle-ci en poche, je ne vais plus tarder à m’installer, même si aucune date n’est arrêtée. J’ai déjà des clients potentiels mais je suis aussi pleinement impliqué dans un autre projet qui s’est présenté lorsque je passais ma licence. Pas plus tard que ce matin [lire lundi, ndlr], j’ai été embauché en tant que jockey d’entraînement chez monsieur Fabre. Je me suis dit qu’une fois installé, je n’aurai plus cette opportunité. Si je ne l’avais pas saisie, j’aurais certainement eu des regrets Je suis chez André Fabre uniquement pour quelques mois. Comme j’ai déjà travaillé pour monsieur Rouget, je complète mon expérience chez monsieur Fabre, ce qui n’est pas négligeable. En résumé, si je ne m’installe pas en 2025, je le ferai en 2026. Avec les clients que je pense avoir, je crois être en mesure de débuter avec 5 à 10 chevaux de plat. »