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mardi 24 décembre 2024

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PMU : 2025, LA RELANCE OU… LA RELANCE

PMU : 2025, LA RELANCE OU… LA RELANCE

[LES GRANDS ENJEUX 2025] Par Guillaume Boutillon. L’année 2024 fut compliquée en matière d’enjeux. D’une contribution à la filière fixée initialement à 851 M€, le PMU aura finalement versé 835 M€ aux sociétés-mères en 2024, soit le même montant qu’en 2023. Le sujet ici n’est pas de revenir sur ces chiffres : l’opérateur s’est déjà expliqué en milieu d’année dans nos colonnes et s’expliquera à nouveau en février prochain – quand il donnera son traditionnel bilan de l’année écoulée.

Elle est indispensable pour le galop français

Non, le plus important en matière d’enjeux est à venir. Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, le budget 2025 du PMU a fait l’objet de vifs désaccords (pour ne pas dire tensions…) entre galopeurs et trotteurs, ces derniers n’ayant pas voté le budget. Prudents, pour 2025, le président Barjon et les siens ont même tablé sur un résultat en dessous des 845 millions promis par l’opérateur. À l’inverse, le Conseil d’administration de France Galop, dans son prévisionnel pour l’an prochain, table bien sur ces 845 millions. Pour la société-mère présidée par Guillaume de Saint-Seine, la nouvelle serait terrible si fin 2025, le PMU n’était pas en mesure de livrer le montant promis. Le budget 2025 de France Galop prévoit déjà un résultat net prévisionnel en déficit de 15 M€ et il se creusera davantage si le PMU n’atteint pas ses objectifs… Ce scénario du pire est à tout prix ce qu’il faut éviter. Vous l’aurez donc compris : que le PMU se relance en 2025 est donc vital pour le galop français.

Des doutes, mais aussi des raisons d’y croire

Douter de la capacité de l’opérateur à se relancer est tout à fait recevable. Un exemple parmi d’autres : si – comme il l’a fait sur le deuxième semestre 2024 – le PMU coupe encore dans ses dépenses marketing (communication, animations des points de vente…), sa stratégie de conquête de nouveaux clients sera directement impactée et les enjeux s’en ressentiront. Cela, nous le verrons dès le premier trimestre. Heureusement, il y a aussi des raisons concrètes de croire en cette relance. Les 10 autres administrateurs du PMU, dont l’État, qui ont validé le budget proposé par le tandem Viel/Malecaze-Doublet le pensent en tout cas. L’opérateur historique dispose de nombreux atouts – le premier étant ses 14.000 points de vente. Ensuite, des choix forts ont été opérés cette année et seront davantage perceptibles l’an prochain, comme l’exclusion des GPI du Quinté+ ou encore la volonté désormais clairement affichée d’aller rechercher des parts de marché dans les paris sportifs (comme c’était le cas avant Cyril Linette). Il faudra surtout que le PMU innove à nouveau en matière de paris hippiques – sa raison d’être. Avoir proposé uniquement le Simple Jackpot (la borne choisit pour vous un cheval au hasard) en 2024 était trop juste… Pour se relancer, le PMU devra donc davantage innover. Et bien innover, comme il l’avait fait avec le Super 4 il y a quelques années. La réussite passera par ces trois mots magiques : innovation, offre et marketing (de l’offre).

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