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mercredi 12 mars 2025
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PHILIPPE BOUCHARA : « TOUT LE MONDE DOIT MESURER À QUEL POINT LES RÉGIONS PARTICIPENT AU DYNAMISME DE LA FILIÈRE »

EN RÉGIONS

PHILIPPE BOUCHARA : « TOUT LE MONDE DOIT MESURER À QUEL POINT LES RÉGIONS PARTICIPENT AU DYNAMISME DE LA FILIÈRE »

C’est en tant que vice-président chargé des régions et vice-président de la Fédération nationale que Philippe Bouchara dresse un premier bilan de l’année 2024 pour les régions.

Jour de Galop. – Comment se portent les régions ?

Philippe Bouchara. – Elles se portent plutôt très bien. Les chiffres ne sont pas encore définitifs mais nous pouvons dire que les enjeux PMH sont stables par rapport à l’an dernier. Sur la fréquentation, après une très bonne année 2023 (+ 17 %, avec 2,1 millions de spectateurs, dont 1,6 million pour les régions), nous sommes un peu en baisse en 2024, de l’ordre de 5 %. Cela s’explique en grande partie par la mauvaise météo qui a régné pendant les mois de mai et juin en France. Plus largement, je rappellerais qu’environ 45 % du CA du PMU est réalisé en régions. Cette année, elles auront organisé à elles seules 1.831 réunions pour un total de 14.836 courses.

De combien disposera le fonds commun en 2025 ?

Le montant sera le même qu’en 2024, soit 1,8 M€. L’important n’est pas de savoir de combien nous disposons mais de quelle manière nous l’utilisons. Parmi tous les dossiers que nous recevons, certains valent vraiment la peine d’être financés. D’autres présentent moins d’urgence.

Des économies seront sans doute réalisées par France Galop en 2025. Les régions seront-elles concernées ?

Lors du dernier conseil de la Fédération nationale, la décision a été prise de geler, sur les chiffres de 2024, l’ensemble des contributions données aux hippodromes pour organiser leurs réunions, alors que pendant le même temps, les charges qui leur incombent n’ont cessé d’augmenter : énergie, postes médicaux, salaires, etc. En revanche, je le dis et le répète : les régions ne peuvent pas sans arrêt être mises à contribution lorsqu’il y a des économies à faire. Nous devons montrer l’exemple dans les sociétés mères et ne pas toujours faire peser le poids des économies sur les régions qui sont exemplaires en matière de gestion économique, et tout le monde doit bien mesurer à quel point les régions participent au dynamisme de la filière. Trop tirer sur la corde serait totalement contre-productif.

Y aura-t-il le même nombre d’hippodromes d’ici la fin de l’année 2025 ?

Aucun plan de fermeture d’hippodromes de régions n’est à l’ordre du jour. En revanche, je ne peux pas vous garantir que des hippodromes ne vont pas s’arrêter d’eux-mêmes. Si un hippodrome venait à fermer, il s’agirait donc d’une décision propre à la société de courses. Les raisons sont souvent les mêmes : un champ de courses accidentogène ou une équipe de bénévoles qui n’a plus envie de s’investir.

Et pour le nombre d’hippodromes Premium ?

Là non plus, nous ne travaillons pas à réduire le nombre d’hippodromes Premium. Pour en revenir aux fermetures d’hippodromes, qu’ils soient PMH ou Premium, ce type de décision ne pourra se faire qu’en concertation avec le Trot puisque la plupart des 220 hippodromes de régions courent au galop et au trot. Pour plus de précisions, 60 % courent au galop et 85 % accueillent des courses au trot.

Plusieurs pistes n’ont pas donné satisfaction cette année. Quel est votre avis sur le sujet ?

Cela ne concerne pas les Premium, mais de plus petits hippodromes régionaux. Il y a des hippodromes que nous pouvons améliorer, c’est une certitude. Qu’un cheval coure en Premium ou en en PMH, le coût est le même pour un propriétaire. Il est donc important que toutes les pistes soient bonnes et garantissent le bien-être humain et animal.

Il était prévu que le Défi du Galop soit retravaillé. Qu’en est-il ?

Il pourrait y avoir de petits changements. Le conseil d’administration du Défi du Galop doit bientôt se réunir. Il n’y aura pas d’épreuves en moins, en tout cas. En revanche, nous avons plusieurs demandes d’hippodromes étrangers. La nouveauté pourrait donc venir de là.

Quelles seront les nouveautés pour les régions en 2025 ?

Nous travaillons actuellement avec la FCNH sur un diagnostic et accompagnement de l’efficacité associative. Nous allons demander à tous les présidents de Fédérations régionales de faire le tour des hippodromes pour voir si les relations avec les politiques sont bonnes, si l‘accès à l’eau est facile, s’ils n’ont pas de problème… Cela nous permettra d’identifier et d’aider les sociétés en difficulté. Ensuite, nous continuerons les séminaires sur le marketing et la communication ou encore sur l’état des pistes que nous avons lancés en 2024. L’année sera également marquée par le congrès de la FNCH qui sera organisé les 11 et 12 septembre à Tours et rassemblera les présidents et directeurs de la plupart des 220 hippodromes français, comme ce fut le cas lors du dernier congrès à Angers en 2023.

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