ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES AQPS
L’OBSTACLE VA DANS LE BON SENS
Comme de coutume, l’Assemblée générale de l’association AQPS s’est tenue dimanche à Auteuil, lors de la dernière réunion de l’année. Hervé d’Armaillé, président de l’Association, a prononcé son ultime discours dans cette fonction. Plusieurs personnalités sont intervenues et il en ressort de nombreux points intéressants. L’un des principaux est que l’obstacle est sur une bonne courbe pour produire plus d’enjeux. À confirmer !
Hervé d’Armaillé, président de l’Association AQPS
« Il y a un an, à l’aide de vos votes, un nouveau Comité a été formé pour gouverner France Galop. Une fois encore, vos suffrages ont permis aux listes d’Alliance Galop de réussir cette élection. Nous avons terminé en tête dans le collège des propriétaires avec Patrick Klein en tête de liste, et en deuxième place chez les éleveurs avec Anthony Baudouin comme tête de liste face à la puissante Fédération des éleveurs. Guillaume de Saint-Seine, que nous avons soutenu dès le départ, a été élu. Je tiens également à remercier Frédéric Landon, président du Conseil de l’obstacle. Cette nouvelle équipe a prouvé son efficacité en se mobilisant pour éloigner le spectre d’une taxe sur les enjeux qui représentaient une menace pratiquement existentielle pour les courses hippiques dans leur ensemble, au trot comme au galop. Chacun de nous a pris son téléphone et a appelé tous les élus qu’il ou elle connaissait pour mettre en exergue les atouts que l’élevage et les courses de chevaux représentent pour notre économie, la richesse de nos paysages et la survie de nos campagnes. Cette mobilisation sans précédent m’a rempli de fierté et je pense que si tous ensemble, nous nous mobilisons, plus rien n’est impossible ! Je trouve également très importante l’entente nécessaire entre le trot et le galop. Sans harmonie entre nos deux Institutions, nous perdons sur tous les tableaux face à l’État. Et si nous apparaissons divisés, nous risquons vite de nous retrouver en état de siège car rien n’est acquis. Nous venons de le constater. Divisés, nous nous affaiblissons, alors qu’unis, nous sommes plus puissants, plus décisifs. Nos courses sont appréciées des parieurs dans le monde entier, notre commerce exportateur permet de faire entrer les devises dans tous les compartiments de notre économie, non seulement pour acheter nos produits mais aussi pour entretenir nos écuries, c’est-à -dire des emplois dans notre territoire. On nous reproche parfois d’exporter trop de chevaux. C’est sans doute un peu vrai, mais je me réjouis de constater que désormais, de plus en plus de chevaux de premier plan restent en France et parfois sous bannière britannique. Ces exploitations auront aussi l’avantage de financer l’élevage, de l’encourager. Sans cela, nous ne pourrions peut-être pas élever tant de chevaux et encore moins investir dans une génétique de qualité. Gardons-nous des jugements hâtifs ! Le dossier de la rénovation d’Auteuil suit son cours. Notre hippodrome ne supporte plus la comparaison avec celui de Longchamp qui bénéficie de sa modernité. France Galop travaille avec détermination sur ce projet avec la mairie de Paris, avec de potentiels partenaires pour que nous puissions utiliser ce formidable outil de conquête. Il ne faut pas s’interdire d’étudier toutes les solutions susceptibles de pérenniser Auteuil. J’ai moi-même évolué dans mon jugement à ce sujet. Nous avons souvent tendance à nous montrer conservateurs lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’avenir des sites que nous aimons. Mais nous ne devons plus hésiter à sortir de notre zone de confort. Nous manquons de partants dans les courses plates de 3ans d’AQPS. J’ai l’impression de revivre une époque où nos AQPS étaient considérés comme des sujets plutôt tardifs. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose mais cela peut nuire à la réussite d’un programme. Nous surveillons ces évolutions de très près avec les équipes de France Galop. Sur les obstacles, je me réjouis d’avoir le Prix Xavier de Chevigny (L) pérennisé comme Listed, après un jumelé constitué d’Indivis et Jeune Coko qui ont confirmé dans les Groupes. Parmi les dix premiers sauteurs au classement par les gains, il y a de nombreux AQPS comme Kingland, Kolokico, In Love, Général en Chef, Juntos Ganamos et Kentucky Wood… Nos éleveurs font toujours du très bon travail. Je prends ici la parole devant vous en tant que président de l’Association AQPS pour la dernière fois. J’ai signé pour cinq ou six ans, j’en ai fait quinze ! Au fil de ces années, j’ai eu le plaisir de travailler avec des équipes et des élus soucieux de l’intérêt général et donc tous très motivés d’un bout à l’autre de leur mandat. Ce fut une expérience passionnante. Je me réjouis de voir une nouvelle génération prête à reprendre les rênes d’une association en bonne santé. Pour un éleveur, il est toujours très gratifiant de constater que la passion qui vous anime est partagée par nos successeurs. Et j’ai toute confiance dans l’AQPS, dans les courses françaises et également dans l’obstacle. Je voulais aussi vous remercier de m’avoir si longtemps témoigné votre confiance. Un dernier mot pour nos partenaires étalonniers qui, chaque année, apportent une contribution considérable à la réussite de notre Assemblée générale.
Nelly de La Guillonnière, président de l’Association AQPS Ouest
« Le début d’année 2024 a été marqué par le Salon des étalons du Lion. Comme vous le savez, dans l’Ouest, nous sommes attachés aux trotteurs, tout comme aux galopeurs et aux sauteurs. Pour 2025, notre Salon des étalons aura lieu le 11 janvier, précédé la veille par les traditionnelles conférences. Notre show AQPS Ouest s’est déroulé sur l’hippodrome du Lion à la fin août avec 72 inscrits, soit un petit peu plus qu’en 2023. Par contre, nous avons déploré malheureusement 11 absents. Des absents justifiés parce que liés soit à des chevaux qui boitaient, soit à des poulains vendus et dont les éleveurs ne voulaient pas les amener sur un concours et risquer quoi que ce soit. Concernant les 2ans, nous avons eu plus de mâles que de femelles. Est-ce que c’est le signe que nos femelles, qui ont été longtemps boudées par les entraîneurs, sont aujourd’hui plus appréciées ? Je pense notamment que l’effort qu’a fait France Galop pour les surprimes sur les femelles donne déjà des résultats dans les chiffres. J’ai été un petit peu outrée par une phrase dans JDG, il y a un mois, qui nous visait en disant : « Les millions d’euros du commerce à Auteuil ne reviennent pas dans les ventes de stores et de yearlings ». Ces millions ne peuvent pas revenir car nous investissons continuellement avec nos élevages, nos poulinières, les saillies qui ont bien augmenté… Il faut faire attention parce que nous sommes continuellement accusés de vendre. Nous n’avons encore jamais vu quelqu’un être accusé d’avoir fait un bon prix aux ventes Arqana. La finalité de notre filière, c’est l’obstacle, mais nous ne pouvons pas avoir une bonne filière d’obstacle si nous ne travaillons pas avant les courses et les programmes de plat. »
Thibaut Juhen, président de l’Union des AQPS du Centre-Est
« Nos trois associations du Centre-Est ont proposé des manifestations finalement complémentaires au service des éleveurs et à destination de nos clients, partenaires et acheteurs. Il y a eu les 48 h de l’AQPS dans le Centre-Est donc, qui ont commencé par le Cercy Tour, une présentation-vente de foals et de 2ans, avec ensuite le Chaser Day, un concours de modèles et allures sur l’hippodrome de Paray-le-Monial. Et à la fin de l’été, il y a eu le Moulins foal show, une présentation-vente de foals et une présentation de 2ans montés. Au total, 275 chevaux, dont 60 % d’AQPS, à vocation obstacle ont été présentés dans le Centre-Est. C’est quand même une belle performance d’un point de vue qualitatif. Le Cercy Tour a changé de formule cette année avec une présentation-vente à partir de 16 h suivie d’une soirée. Le taux de vendus est positif et le concept a plu. Le Chaser Day est un concours qui a tenu son rang, à la satisfaction des éleveurs, avec une très belle organisation. Lors de cette manifestation, le commerce a été orienté sur les 2ans. Malgré le contexte, le commerce a été bon sur les deux manifestations et nous avons profité des derniers rayons de soleil… Pour le Moulins foal show, le commerce n’a pas été au rendez-vous. Mais la manifestation est toujours aussi bien organisée, avec 300 repas servis ce jour-là . Les membres de Galop Allier cherchent de nouvelles solutions pour améliorer la fréquentation et parmi les idées, il y a celle qui consisterait à coller le Moulins foal show à une réunion 100 % obstacle à Moulins, ce qui assurerait la présence de professionnels lors de la manifestation. Le Grand Est avait réussi à arracher des frais de 1.000 € pour financer les frais de pré-entraînement de la part de la Région. Cette opération n’a pas vraiment marché puisque seulement trois pouliches sur vingt possibles en ont bénéficié. Nous espérons un sursaut en 2025. En 2025, l’Assemblée générale de l’Union des AQPS du Centre-Est se tiendra dans la Nièvre le vendredi 24 janvier. Les 48 h de l’AQPS et de l’obstacle auront lieu normalement dans la semaine du 17 juin et le Moulins foal show aura bien lieu avec quelques ajustements. »
Pierre Laperdrix, responsable des programmes à France Galop
« Nous progressons chaque année en matière de statistiques à France Galop et cela nous permet de vous présenter des éléments quelque peu nouveaux chaque année. En ce qui concerne les effectifs d’AQPS en 2024, au 1er décembre, nous sommes à 863 chevaux entraînés. Il y a une progression constante des chevaux à l’entraînement chez les AQPS. Nous étions à 770 en 2019 et nous sommes maintenant à 863, ce qui représente quand même 100 chevaux de plus à l’entraînement en cinq ans. Et si on se base sur 2024 versus 2023, ce que je note, à ce stade, c’est que nous avons plus de 2ans à l’entraînement. Il y en a 105 alors qu’il y en avait 89 il y a un an, à la même époque. Alors faut-il en tirer des conclusions ? Peut-être pas parce que sur les jeunes chevaux, cela peut dépendre de la date d’arrivée à l’entraînement. Mais a priori nous allons quand même rebondir à ce niveau-là sur les jeunes chevaux. En revanche sur les 3ans en fin d’année, à ce stade, il y en a moins à l’entraînement. Mais il y a plus de chevaux d’âge, 4ans et plus, puisqu’il y en a 479 alors qu’il y en avait 401 il y a un an. C’est 20 % de plus. En ce qui concerne l’obstacle, où est-ce que nous nous situons ? Aujourd’hui, en obstacle, nous pouvons dire qu’il y a quand même une tendance qui s’est nettement améliorée depuis deux ans puisqu’en 2022, nous avions une moyenne de partants des courses AQPS à 7,59 et 53 % des courses, soit une course sur deux, ne réunissant pas huit partants. En 2024, avec des statistiques arrêtées au 6 décembre, nous sommes à 8,7 partants de moyenne et le taux de courses creuses est tombé à un peu moins de 40 %, à 39,7 %. Les AQPS sont plutôt dans la moyenne nationale puisque la moyenne nationale en obstacle est à peu près de 48 % de courses creuses si on prend les premium et P.M.H. Le nombre de partants en premium en obstacle est repassé au-dessus de 10. En plat, la moyenne des partants AQPS depuis 2021 baisse, mais cette année, alors que la moyenne baisse, nous avons eu moins de courses creuses (40 % contre 44 %). Je me suis posé la question du poids des AQPS dans l’univers de l’obstacle ? En 2011, il y avait 22.540 partants en obstacle sur l’année, dont 2.764 AQPS. En 2024, les AQPS sont aux alentours de 4.600 partants en obstacle sur environ 16.000 partants, ce qui fait que le poids des AQPS dans les courses d’obstacle était relativement faible en 2011, mais aujourd’hui, un partant sur quatre en obstacle est un AQPS. Sur 2.235 courses d’obstacle, les AQPS en ont gagné 280 en 2011. En 2024, il y a environ 2.000 courses d’obstacle et les AQPS en ont remporté 457. Une course sur quatre est gagnée par un AQPS en obstacle. Les AQPS pèsent dans le monde de l’obstacle un quart des partants, des victoires et des allocations, ce qui montre que les AQPS sont des chevaux de haut niveau. Concernant le décalage du calendrier de l’automne pour l’obstacle, il a permis de gagner un point en termes de partants. »
Docteur Stéphanie Chapman, chef du Service contrôles à France Galop
« Nous sommes à 10 chevaux euthanasiés à cause de la rhinopneumonie. Il y a eu deux positifs sur des chevaux venant de haras, donc ces chevaux ne sont pas venus aux ventes. Dans les courses, il n’y a pas eu de cas positifs. Nous continuons sans protocole de PCR dans les courses. Vacciner tous les six mois démontre que cela a du sens par rapport aux chevaux de sport. En ce qui concerne l’artérite virale pour la saison de monte 2025, nous sommes en rupture de stock du vaccin, qui est censé revenir sur le marché en mai-juin en France. Pour la monte, nous restons avec le même protocole pour les juments. Pour les étalons, il y a un petit changement, ils seront testés avant la monte. S’ils sont testés séropositifs, un test dans le sperme sera demandé avant la monte. Le vaccin reviendra plus tard dans l’année. En Irlande, ils ont une dérogation pour un vaccin américain, mais il y a un risque que ce vaccin crée un positif. Depuis mon arrivée à France Galop, je me bats pour que les chevaux autres que ceux des courses bénéficient du même protocole de vaccination. Mais ça va bien au-delà de nos instances. À partir de l’année prochaine, les trotteurs et galopeurs seront au même niveau car les premiers nommés reviendront à une vaccination tous les six mois. La FEI a toujours du mal à changer ses protocoles de vaccination. »
Patrick Klein, conseiller spécial du président de France Galop
« Les deux tableaux que je vous présente démontrent la performance de l’obstacle par rapport au plat auquel nous sommes souvent comparés. Le premier tableau s’arrête au 30 septembre, il démontre que la performance de l’obstacle est supérieure en termes de progression de partants et d’enjeux à ceux du plat. Les courses creuses ont baissé et nous devons la progression des enjeux en partie à cela. Le plat progresse aussi en nombre de partants, mais pas suffisamment pour contrer la contraction globale de l’activité. En volume, hors Quinté, le plat est un peu en contraction en volume et l’obstacle est en progression. Tous les efforts consentis par les professionnels et une nouvelle génération d’entraîneurs ont mis l’obstacle sur la bonne courbe. Il ne faut pas non plus crier victoire, mais nous avons inversé les courbes. Mon second tableau démontre la contribution de l’obstacle par rapport à l’activité globale de France Galop. Nous sortons du 2/3, 1/3 puisque nous n’organisons pas un tiers des épreuves… Les deux tableaux portent sur les courses premium. Dans les courses non-événementielles, par rapport aux épreuves organisées, soit 22,8 % du programme, la contribution de l’obstacle est de 19,7 %. Nous avons un décalage de 3,2 % par rapport au nombre de courses organisées. C’est ce chiffre qui est important. Ce décalage s’est creusé en 2019, 2020, 2021, en 2022 nous étions à 5,1 % et depuis 2023 et en 2024, ce chiffre diminue. L’objectif serait qu’il soit comme sur les courses événementielles à 0. Sur les Quintés, historiquement, en obstacle, ils remplissent leur rôle. Ces épreuves en obstacle ont certainement plus d’occurrences le week-end par rapport aux épreuves de plat. Il faudrait donc pouvoir voir ce que cette étude donnerait par rapport aux jours de la semaine. Globalement, toutes les études PMU montrent que les épreuves à paris multiples en premium performent très bien en obstacle. Ce fameux différentiel de contribution se fait sur les jeux simples et couplés. Les efforts portent leurs fruits. Mais nous ne sommes pas rendus. Nous sommes dans une période défavorable et il faut donc surperformer en termes de nombre de partants pour compenser au maximum la contraction de l’activité qui semble être amenée à durer un peu. Le Quinté a baissé, ce qui contribue à faire baisser les enjeux. Il faut reconnaître que le Quinté Max est un échec terrible. Actuellement, nous sommes à – 20 % sur le Quinté alors que sur les autres jeux, nous sommes à peu près au même niveau que précédemment. »
Guillaume de Saint-Seine, président de France Galop
« Je voulais d’abord dire un grand merci à Alliance Galop et ses composantes, qui, lors de l’élection 2023, ont porté leurs voix sur ma candidature. J’y suis très sensible et je fais tout pour continuer à être dans la ligne de ce dont nous avions discuté ensemble. Nous ne sommes pas dans une période facile entre le PMU qui est en retrait très net par rapport à ses prévisions pour 2024. Nous avons aussi eu une mobilisation importante à partir du mois d’octobre sur le projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale, via la fiscalité des paris. Cette bataille apparaît gagnée. Mais c’est une bataille. Nous pourrons en reparler. C’est clair qu’il y a des équilibrages avec le trot, que je ne peux pas commenter car il y a des négociations en cours, qui, évidemment, sont un élément à prendre en compte. Néanmoins, cette première année nous a permis d’agir. Avec Patrick Klein et d’autres, nous avons travaillé sur la gouvernance et ce que nous avons imaginé a été mis en place. C’est la RH, le groupe jeune, la RSE. En matière de mesure prise, le pari sur la fin du 90-10 a été réussi. Cette mesure a été abrogée et nous sommes dans les cordes en termes de budget. Nous avons mis en place des mesures pour les juments d’obstacle, les réclamers en ligne… Nous agissons ! Nous avons réfléchi sur la saisonnalité de l’obstacle et elle est mise en place pour 2025. Nous allons être en ligne en termes d’atterrissage pour le budget. C’est à mettre au crédit de nos équipes. Mais cette action de 2024 s’inscrit dans un plan à 2030. Le mot d’ordre est constant : il faut remettre les courses dans le cœur des Français. Ce n’est pas juste un slogan. C’est la garantie de la pérennité de notre activité. Le PMU a perdu la moitié de ses clients en quinze ans. Si nous voulons une croissance durable, il faut pouvoir se projeter. Dans une perspective d’élevage, lorsque l’on investit, il faut arriver à la pérennité et nous n’y arriverons que si nous arrivons à remettre les courses dans le cœur des Français. Avec le Conseil d’administration, nous voterons le 17 décembre le projet de budget. Nous investissons dans les allocations. Le maintien des allocations au niveau de 2024 est un investissement. La mise en route des investissements est reliée au fait de remettre les courses dans le cœur des Français. Ça se traduit par un déficit dû au fait que les comptes de 2023 enregistraient des plus-values. Mais si nous regardons les chiffres, le déficit d’exploitation était déjà là en 2023. Le budget est un budget de confiance dans l’avenir. Le travail pour la rénovation d’Auteuil est en cours. J’ai un impératif. Les travaux envisagés doivent trouver une meilleure fiabilité économique. J’aime Auteuil, j’y viens depuis mes 17 ans. Mes premiers partants ont eu lieu en obstacle. J’aime Auteuil, j’en vois tous les atouts. C’est pour cela que j’ai souhaité que nous ayons une réflexion sur la tribune publique pour en faire autre chose. Le processus est en cours. »