GÉNÉRATION CLASSIQUE… 2025 !
[LES GRANDS ENJEUX 2025] Par Rose Valais. Je vous laisse découvrir quelques-uns de mes coups de cœur et espoirs classiques pour 2025… Une liste qui peut bien évidemment évoluer puisque se cache encore (très) certainement dans les boxes de nos entraîneurs un, une ou des futurs gagnants classiques !
Zarigana (RS) : une dauphine attendue au sommet
Certains chevaux marquent plus que d’autres, et Zarigana (RS) (Siyouni) en est le parfait exemple. Cette pouliche combine l’élégance d’une danseuse classique et l’agilité d’un athlète. Elle fut devancée à une reprise, d’un nez dans le Marcel Boussac (Gr1) alors que tout le monde l’attendait sur la plus haute marche du podium. Vertical Blue (Mehmas) a eu l’honneur de dominer, selon moi, une future très grande pouliche.
Tout comme Zarigana, nous aurons aussi l’occasion de retrouver Vertical Blue au départ des classiques puisque l’ancienne représentante de la famille Teboul vient d’être acquise 4,3 M€ à Tattersalls par l’Américain John Stewart de Resolute Racing. Bonne nouvelle, elle devrait rester chez Francis-Henri Graffard. L’entraîneur va une nouvelle fois être bien armé dans la Poule d’Essai des Pouliches (avec Vertical Blue et Zarigana en particulier), lui qui a remporté l’édition 2024 de cette épreuve avec Rouhiya (RS) (Lope de Vega), dont le profil est bien différent puisqu’elle a débuté et ouvert son palmarès en fin d’année de 2ans.
Mandanaba (RS), la dernière héritière de Mandesha
Mandanaba (RS) (Ghaiyyath) a montré qu’elle possédait de la tenue, contrairement à ses compagnes de boxes Zarigana et Vertical Blue, limitées pour l’instant au mile. Ses débuts dans le Prix de la Voie du Garde (Inédites, 1.900 m) sur la P.S.F. de Chantilly ont été impressionnants. Nous n’avons aucun recul sur la qualité du lot, mais la pouliche avait montré beaucoup de sérieux en tête et l’impression visuelle était excellente. Elle est certainement tardive, comme sa mère Mandesha (Desert Style) qui n’avait débuté qu’au printemps de ses 3ans (en étant battue). Elle est ensuite devenue la vraie Mandesha en remportant le Prix d’Astarté (futur Prix Rothschild), le Vermeille et l’Opéra (Grs1). Et pour l’histoire, la poulinière a pris sa retraite après avoir donné naissance à Mandanaba et n’a produit jusqu’à ce jour qu’un seul black type.
Gezora : sur les traces de Germance
Cette saison, Gezora (Almanzor) aura séduit un grand nombre de passionnés et de professionnels avec sa progression constante. Elle vient d’être acquise par White Birch Farm suite à son plaisant succès dans le Prix des Réservoirs (Gr3) et a rejoint les boxes de Francis-Henri Graffard. Pouliche maniable et prometteuse, Gezora semble capable de s’illustrer sur des distances plus longues, suivant les traces de sa mère, Germance (Silver Hawk), lauréate du Prix Saint-Alary (Gr1, à l’époque) et dauphine du Prix de Diane (Gr1).
Nitoi (RS) : un potentiel à confirmer
Nitoi (RS) (Siyouni) a réalisé de très bons débuts sur le gazon de Chantilly. Encore immature, il avait été impressionnant dans la ligne droite en déployant des foulées intéressantes. Le lot n’était pas le meilleur de l’année, mais il semble avoir une marge de progression et une certaine classe.
Kirchner (RS), Ã la Sosie ?
En 2024, le Prix de Villebon (Inédits, 1.600 m) a été remporté par Kirchner (RS) (Pinatubo), qui s’est distingué par un dernier partiel impressionnant (200m en 10’’98). Malgré une troisième place ensuite dans une Classe 2 où il signait les 600 derniers mètres les plus rapides de l’épreuve en 35’’43 contre 36’’02 pour le gagnant, il fut battu par son immaturité et une distance trop courte. Ce pensionnaire de Jean-Claude Rouget a tout d’un bon élément et il devra le confirmer lors des préparatoires.
En comparaison, Sosie (Sea the Stars), ancien lauréat de cette même épreuve, avait connu une trajectoire ascendante jusqu’à devenir un pilier de sa génération, en remportant le Grand Prix de Paris (Gr1), le Prix Niel (Gr2) et en terminant deuxième de l’Arc (Gr1).