BIG ROCK, UN SOUTIEN MASSIF POUR SES DÉBUTS AU HARAS

En seulement quelques années, Leopoldo Fernandez Pujals s’est imposé comme l’un des meilleurs éleveurs de notre époque. Pour arriver à de tels résultats, il investit massivement et intelligemment dans la jumenterie. Dans l’histoire du galop français, un seul point commun se retrouve chez tous les débutants qui ont réussi au haras : ils ont été soutenus par un bon élevage, avec des juments de qualité. Si tous les étalons bien soutenus n’ont pas été des succès, aucun de ceux « sans soutien » n’a réussi ! C’est clairement un élément à prendre en compte lorsqu’un jeune sire débute au haras.

Leopoldo Fernandez Pujals est un grand chef d’entreprise et quand il se lance dans un projet… il le fait à fond. Ainsi, il prévoit de confier une soixantaine de juments à son étalon qui va faire ses débuts au haras de Grandcamp. C’est le cas de Reina Madre (Kingman), gagnante du Prix Imprudence (Gr3), la lauréate classique et déjà mère de deux gagnants de Groupe Briseida (Pivotal), Needmore Flattery (mère du double gagnant de Gr1 Taiba)… Tout en sachant que le patron de la Yeguada Centurion a prévu d’acheter une vingtaine de poulinières supplémentaires à Tattersalls et Arqana pour soutenir Big Rock. Éric Lhermite (haras de Grandcamp) explique : « Big Rock va bénéficier d’un soutien de tout premier plan. Et ses produits élevés par la Yeguada Centurion ne viendront pas encombrer le marché car Leopoldo Fernandez Pujals aura à cÅ“ur de les valoriser en compétition. » Leopoldo Fernandez Pujals ajoute : « Un bon nombre des juments que nous achetons permet d’obtenir un inbreeding sur Urban Sea du côté paternel et maternel, je la considère comme la meilleure poulinière des 75 dernières années. »

Tout le monde se souvient de l’impressionnante victoire de Big Rock dans les Queen Elizabeth II Stakes (Gr1), avec six longueurs d’avance sur Facteur Cheval (Ribchester) et Tahiyra (Siyouni). Big Rock a été sacré meilleur 3ans d’Europe sur le mile : depuis combien de temps un cheval ayant décroché un tel titre n’avait pas débuté au haras en France ? Les gagnants des Queen Elizabeth II Stakes ont marqué le stud-book grâce à leur réussite au haras, on peut penser au regretté Roaring Lion (Kitten’s Joy), trop tôt disparu mais dont mesure la qualité de la descendance a posteriori, le légendaire Frankel (Galileo), Raven’s Pass (Elusive Quality), Mark of Esteem (Darshaan), Selkirk (Sharpen Up)… Avant ce succès anglais, Big Rock s’était classé deuxième du meilleur Prix du Jockey Club (Gr1) vu depuis longtemps. D’ailleurs, le handicapeur l’a crédité d’un rating qui aurait été suffisant pour s’imposer dans certaines éditions récentes. Que l’on ne s’y trompe pas, les deuxièmes du Derby français ont souvent réussi au haras, de Zarak (Dubawi) à Hurricane Run (Montjeu) en passant par Chichicastenango (Smadoun) ou même Sadler’s Wells (Northern Dancer).

Big Rock est l’un des rares jeunes étalons français de la lignée mâle de Danehill (Danzig), alors même qu’il y a plusieurs exemples positifs récents comme Hello Youmzain (Kodiac). Son père Rock of Gibraltar (Danehill) fut lui aussi un champion miler. En Europe, seulement deux de ses fils ont débuté leur carrière dans des conditions correctes (prix de saillie supérieur à 5.000 €)… Et pourtant, l’un d’eux a réussi au haras, Society Rock (Rock of Gibraltar). En seulement trois saisons de monte, avec une jumenterie relativement modeste, il a donné Unfortunately (Society Rock), gagnant du Prix Morny (Gr1). Rock of Gibraltar est par ailleurs le grand-père de deux jeunes étalons en vue. Kameko (mère par Rock of Gibraltar) est le seul first crop sire à avoir sorti un gagnant de Gr1 avec ses premiers 2ans. A’Ali (fils de Society Rock) avait ses premiers yearlings en 2024 et ils se sont bien vendus. Issu d’une mère par Sea The Stars (Cape Cross), Big Rock provient d’une grande souche classique de Son Altesse l’Aga Khan.

Tarif : 12.000 € HT LF

Éric Lhermite : +33 6 87 82 12 76

elhermite@wanadoo.fr