SAN SIRO (IT), DIMANCHE
PREMIO VITTORIO DI CAPUA (GR2)
WOODCHUCK DÉCOUVRE LE MILE
Dimanche, le français Woodchuck (Birchwood) effectuera son quatrième déplacement de l’année en Italie. Un pays où il a notamment remporté le Premio Presidente della Repubblica (Gr3), en mai dernier, à Capannelle. Dimanche, à San Siro cette fois, le hongre de 4ans prendra le départ du Premio Vittorio di Capua (Gr2). Pour le représentant de David Dromard, cela sera un premier essai sur le mile comme nous l’a expliqué son entraîneur, Nicolas Bellanger : « J’espère que l’essai sera concluant. La distance idéale de Woodchuck est de 1.800m mais le programme ne nous offre pas beaucoup d’opportunités en cette fin de saison. Lorsque mon pensionnaire a couru sur 2.000m, à Longchamp, il avait péché par manque de tenue. Je pense que les 1.600m de San Siro, avec une longue ligne droite sélective, sont un parcours bien dans ses cordes. Qui plus est, Woodchuck est dans une meilleure condition que lors de sa quatrième place dans le Premio Roma (Gr2). Ce jour-là , il avait toutefois bien couru, en terminant à moins d’une longueur du lauréat. La course est très ouverte mais je reste confiant. »
Une course estampillée Gr1 jusqu’en 2016
Dimanche, Woodchuck sera associé pour la première fois à Ludovic Boisseau dans le Premio Vittorio di Capua. Cette course a eu le statut de Gr1 jusqu’en 2016 lorsque Waikika (Whipper) a offert son dernier succès à la France. Bien que rétrogradée, cette épreuve reste le meilleur mile italien avec une allocation de 95.625 € allouée au propriétaire du gagnant. Ils seront neuf à pénétrer dans les stalles dont le tenant du titre, Brave Emperor (Sioux Nation), qui a renoué avec le succès en dernier lieu dans le Premio del Piazzale – Memorial Enrico Camici (Gr1). Ce dernier retrouvera dimanche les quatre chevaux qui ont conclu dans son sillage immédiat, en moins d’une longueur, dans le Gr1 précité ! Un autre gagnant de Groupe nous vient d’Allemagne. Il s’agit de Geography (Holy Roman Emperor). Un concurrent qui a remporté cette année le Fritz Henkel-Preis (Gr1), muni d’œillères pour la première fois. Peter Schiergen, son entraîneur, a décidé de lui ôter cet artifice cette fois.