RETOUR SUR L’A.G. DES P.P.
Dimanche, à Auteuil, Adrien Montoille a présidé sa première Assemblée générale de l’association P.P. (Paris-Province pour le galop français).
Jour de Galop. – Comment se portent les P.P. ?
Adrien Montoille. – L’association tourne bien. Nous enregistrons de nombreux adhérents, plus jeunes. L’objectif est que l’on avance ensemble, jeunes et anciens. Que les P.P. bénéficient de l’expérience des uns et de la fougue des autres. Il n’était pas simple de passer derrière la gouvernance de Jean d’Indy et d’Hubert Tassin, qui connaissant les dossiers par cÅ“ur et sont hypertechniques. La transition se passe bien.
Quel regard votre association porte-t-elle sur la situation de la filière courses ?
La situation nous semble un peu effrayante… Les courses sont assez mal en point, selon nous. Des erreurs stratégiques ont été faites au niveau du PMU ces dernières années et nous en payons les frais. Sortir un jeu semble toujours aussi compliqué, le Quinté est en chute libre… Nous déplorons toujours qu’il n’y ait pas de paris mutuels à cote fixe ou encore que les ambitions soient de faire du hasard et du casino en ligne. Sur ce sujet, je ne suis pas certain que nous ayons montré de l’agilité pour faire face à la FDJ ou aux casinos… Il y a beaucoup d’aberration : de Paris, vous pouvez acheter une valeur sur la bourse américaine, mais, en revanche, vous ne pouvez pas jouer sur votre cheval qui court en P.M.H… Nous demandons donc que la société-mère prenne davantage de responsabilités dans la stratégie actuelle du PMU.
Que pensent les P.P. de l’actuelle gouvernance de France Galop ?
Tout d’abord, France Galop a réalisé beaucoup de bonnes choses : il y a moins de courses creuses, la fréquentation semble repartir à la hausse, … Jean d’Indy, membre du Comité de France Galop, nous a expliqué comment cela se passait actuellement. D’après lui, l’ambiance est très bonne, mais il ne s’y passe pas grand-chose… Tout le monde semble se satisfaire de la situation, alors que, encore une fois, cette dernière n’est pas réjouissante. Nous sommes par ailleurs très attachés à tous les hippodromes, et pas seulement à Auteuil, où nous réclamons davantage de transparence sur les travaux envisagés. Il est important d’investir à Auteuil, mais la décision doit être collective.
Quelle est votre ambition pour 2025Â ?
Celle de rester simples, concrets et pragmatiques. Cette vie associative est aussi faite à des vues électorales. Si l’on veut peser lors de la prochaine campagne électorale, il nous faudra recruter. Les élections s’anticipent et le recrutement sera notre gros chantier en 2025.