NANTES, VENDREDI
GRAND PRIX DE NANTES – 14e ÉTAPE DU DÉFI DU GALOP (L)
RASHFORD S’OFFRE GALASHIELS
L’édition 2024 du Grand Prix de Nantes (L) était dominée par la présence de Galashiels (Australia) mais les courses ne sont jamais gagnées d’avance. Il fallait que le représentant Godolphin s’adapte au tracé bien spécial de Nantes, ce qui n’a certainement pas été le cas, au contraire de Rashford (Zarak) qui s’est baladé dans cette épreuve, motivé par le port des Å“illères australiennes. Entraîné auparavant par Yann Barberot, le représentant de Friedrich Hodel défend désormais l’entraînement de Damien Artu à qui il offre un premier succès black type. Plus d’un an après sa dernière victoire qui avait eu lieu dans le Prix Vulcain (L) à Deauville, Rashford retrouve le chemin du succès.
En patron
Héritant du numéro 1 dans les stalles, Rashford a pu être placé en tête de l’épreuve par Eddy Hardouin sans trop faire d’effort. Au même moment, Galashiels avait du mal à trouver sa place et a été obligé d’évoluer au centre du peloton. Motivé, Rashford a mis du rythme à l’épreuve, sur un terrain pourtant compliqué. Mais personne ne venait lui mettre la pression et alors que tous les jockeys sollicitaient leur partenaire, Eddy Hardouin n’avait encore rien demandé au sien. Attaqué par Galashiels qui n’a finalement fait que le pousser, Rashford s’impose de deux longueurs et demie devant le pensionnaire d’André Fabre. Huit longueurs plus loin, Kliff Béré (Whitecliffsofdover) complète le podium et décroche du black type.
La première Listed de Damien Artu
Installé à Lamorlaye depuis à peine deux ans et demi, Damien Artu se souviendra très longtemps de Rashford qui lui offre son premier succès black type. « Cette victoire de Listed est très plaisante, elle fait beaucoup de bien à l’écurie et redonne confiance en notre méthode. Nous avons construit une équipe solide et nous travaillons beaucoup pour le bien-être de nos chevaux, en espérant qu’ils nous le rendent. Actuellement, j’ai une vingtaine de pensionnaires à l’entraînement et des yearlings qui devraient arriver. J’ai six salariés, nous essayons d’avoir uniquement trois lots afin de prendre le temps de nous occuper des chevaux. Avant le Grand Prix de Deauville, je ne l’avais jamais eu aussi bien. Et après cette course, il était encore mieux ! Nous lui avons laissé du temps jusqu’à l’épreuve de Fontainebleau et nous espérions, s’il parvenait à gagner, pouvoir courir le Royal Oak (Gr1). Je ne pensais pas qu’il serait battu. Il est rentré à l’écurie en grande forme et son travail de la semaine suivante était excellent. J’avais l’impression qu’il se moquait un peu de nous ! Je n’ai jamais essayé les œillères australiennes sur lui le matin, mais j’étais bien décidé à lui mettre l’après-midi. Il était eng
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