MANDANABA (RS) VA VITE, TRÈS VITE !

Après le succès d’Al Uqda pour ses débuts dimanche à Saint-Cloud, l’étalon Ghaiyyath (Dubawi) signe une deuxième victoire en France grâce à Mandanaba (RS). Avec ces deux pouliches, tous les rêves sont permis pour la saison prochaine, même si leurs deux victoires ne sont pas similaires. Mandanaba, fille de Mandesha (Desert Style) et propriété de la princesse Zahra Aga Khan, a beaucoup de classe et le style de ce premier succès en témoigne. La carrière de poulinière de Mandesha, désormais à la retraite, avait commencé avec Mandour (Smart Strike) qui reste pour le moment son seul black type et se terminera avec Mandanaba… son deuxième black type ? Son meilleur produit ? Réponse l’année prochaine. Quoi qu’il en soit, vu l’aisance de son succès et son pedigree, nous accordons à Mandanaba une (RS) JDG Rising Star (RS).

Pouliche professionnelle, Mandanaba a rapidement été placée en pole position par son jockey, Mickaël Barzalona. L’épreuve a cette fois été bien plus rythmée que son pendant pour poulains et Mandanaba s’est montrée à l’aise sur la P.S.F. Alors qu’à la sortie du dernier tournant, bon nombre de jockeys sollicitaient déjà leurs montures, Mickaël Barzalona n’avait encore rien demandé à sa partenaire. Dans son action, la pouliche a su se détacher en progression, sans qu’aucune de ses contemporaines ne parvienne à la suivre. Bien en ligne, elle a poursuivi sa progression jusqu’au poteau pour s’imposer de six longueurs devant sa compagne d’entraînement Day Dreaming (Hello Youmzain). Un peu moins de deux longueurs plus loin, Gaga Girl (The Grey Gatsby), honorable finisseuse, complète le podium.

Nemone Routh, racing manager des Aga Khan Studs, témoigne : « Mandanaba est le dernier produit de Mandesha, laquelle a pris sa retraite après la naissance de cette dernière. Il s’agit cette fois d’un très joli modèle alors que Mandesha donnait plutôt des foals qui n’en avaient pas beaucoup. C’est vrai qu’elle nous avait un peu déçus au haras puisqu’elle donnait de petits modèles avec peu d’amplitude. C’est pour cela qu’elle a rencontré Ghaiyyath qui est un grand cheval. J’ai l’impression que cela a fonctionné ! Elle gagne bien et nous sommes ravis. Nous ne pensions pas qu’elle puisse s’imposer de cette manière mais elle s’est montrée très professionnelle. » Francis-Henri Graffard a ajouté : « C’est une pouliche qui se déplace bien. Aujourd’hui, elle s’est fort bien allongée. Mon autre pensionnaire qui est deuxième travaillait également bien. C’est intéressant et agréable de les voir débuter de cette manière l’après-midi. Mandanaba sera revue l’année prochaine ! »

Élevée par sa propriétaire, Mandanaba est une fille de Ghaiyyath (Dubawi), étalon de Darley, et de Mandesha (Desert Style), lauréate du Prix Vermeille, de l’Opéra, du Prix d’Astarté (Grs1) ainsi que des Prix Corrida (Gr2) et Urban Sea (L). Mandanaba est le onzième produit de sa mère et son cinquième gagnant après Mandour (Smart Strike), son meilleur produit. Ce dernier a remporté les Gala Stakes (L), s’est classé deuxième du Prix Dollar (Gr3) et troisième du Prix Ispahan (Gr1). On doit aussi à Mandesha Mandalaya (Elusive Quality), Mandheera (Bernardini) et Marindja (Zarak), toutes lauréates de leur maiden entre 1.800m et 3.000m. La précitée sera le 4 décembre sur le ring Tattersalls, présentée par Church View Stables qui l’a acquise 57.000 € en décembre dernier à Arqana.

La deuxième mère, Mandalara (Lahib), a donné Mandali (Sinndar), troisième du Prix de la Porte de Madrid (L). En obstacle, il a remporté la Grande Course de Haies d’Auteuil (Gr1). C’est aussi la souche de Manndar (Doyoun), double lauréat de Grs1 aux États-Unis.

Départ à 1.000m : 58’’87

De 1.000m à 600m : 25’’37

De 600m à 400m : 11’’89

De 400m à 200m : 11’’12

De 200m à l’arrivée : 11’’39

Temps total : 1’58’’64