KABYLE DÉCOUVRE AUTEUIL AVEC SUCCÈS

Pour sa première apparition dans le temple de l’obstacle, Kabyle (Barastraight) a remporté le Prix du Coq Gaulois (Steeple-chase). Le représentant de la famille Papot avait été jugé digne de débuter dans le Prix Emilius mais le pensionnaire de Dominique Bressou était tombé dans cette épreuve. Il avait ensuite bien couru cet hiver à Pau, avant de finir par ouvrir son palmarès dans le Prix Baron de Pierres (Steeple-chase), le 2 septembre, à Craon. Kabyle restait sur une cinquième place dans le Prix Northerntown (Steeple-chase), à Compiègne. Samedi, associé à Gabin Meunier, il s’est rapidement porté au contact des premiers avant d’évoluer dans le sillage de l’animateur, Karnaval Point (Great Pretender). C’est entre les deux derniers obstacles que Kabyle est parvenu à déborder ce dernier pour ensuite venir l’emporter assez facilement. Il a devancé de sept longueurs Kenito (Karaktar), lequel a fini fort pour prendre l’ascendant sur Karnaval Point d’une demi-longueur.

Dominique Bressou nous a dit : « C’est un bon sauteur. Je pensais qu’il aurait préféré un terrain plus lourd que celui de ce jour. Ce qu’il fait est assez plaisant et je ne m’attendais pas à gagner aussi facilement. C’est un cheval qui vient avec le temps. Nous n’avons peut-être pas encore tout vu avec lui. Pour la suite, je ne sais pas trop dans l’immédiat. Nous allons en discuter avec la famille Papot. »

Élevé par la Scea de Maulepaire, Kabyle est un fils de Barastraight (Barathea), étalon au haras des Sablonnets, et de Djurjura (Akarad), quatrième de l’Anjou-Loire Challenge (L). Sur les six produits de Djurjura qui ont couru, six se sont imposés : Ecbatane (Balko) a enlevé le Prix Sytaj (Gr3), Chaouia (Dream Well) a gagné quatre de ses huit sorties en obstacle, restant invaincue en cross à Pau ; Bejaya (Califet) s’est imposée sur les haies de Nantes, Iskandara (Doctor Dino) a enlevé le Grand Steeple de Toulouse et Arquebusier (Discover d’Auteuil) a brillé sur le steeple anglais. Après Kabyle, Djurjura a donné L’Atlas (Doctor Dino), 3ans qui n’a jamais couru à ce jour, et Ouroz Villa (Telecaster), une foal. Iskandara passe en vente dans quelques jours à Deauville. 

La deuxième mère, Bekkaria (Clafouti) est à l’origine de très nombreux gagnants en première et deuxième générations dont Antoing (Turgeon), vainqueur du Prix Adrien Besnouin.