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mardi 4 mars 2025
AccueilA la uneSHIN EMPEROR : « ONZE, C’EST DEUX FOIS 1… DONC ÇA VA ALLER ! »

SHIN EMPEROR : « ONZE, C’EST DEUX FOIS 1… DONC ÇA VA ALLER ! »

QATAR PRIX DE L’ARC DE TRIOMPHE J-1

SHIN EMPEROR : « ONZE, C’EST DEUX FOIS 1… DONC ÇA VA ALLER ! »

Des dizaines de journalistes, une majorité en provenance du Japon : la conférence de presse menée par France Galop autour du candidat japonais a fait recette. Depuis Chantilly, l’entraîneur Yoshito Yahagi, arrivé seulement la veille du Japon, et Ryusei Sakaï, le jockey de Shin Emperor (Siyouni) dimanche, se prêtent à l’exercice avec politesse, solennité… et une pointe d’humour typiquement japonaise !

Le petit frère de Sottsass s’est révélé au public européen en se classant très bon troisième des Irish Champion Stakes (Gr1). Mais dans son pays d’entraînement, s’il n’est « que » gagnant de Gr3, Shin Emperor jouit déjà d’une grande notoriété, et pas seulement parce qu’il est le seul japonais à tenter de remporter l’Arc cette année ! L’alezan s’est classé troisième du Japanese Derby (Gr1), au prix d’un super finish. Pour Yoshito Yahagi, le plan imaginé il y a maintenant un an et demi se déroule sans accroc : « Je rêve de l’Arc depuis que je fais ce métier. Et j’avais conscience que ce qui manquait aux Japonais jusqu’à présent, c’est un cheval né en Europe. Les japonais ont été battus à cause du terrain. Shin Emperor, lui, est né pour cette course, pour ce terrain. Quand je suis allé à Arqana en août 2022, je voulais un poulain pour l’Arc. J’ai regardé tous les chevaux. Lui sortait clairement du lot. J’ai dû convaincre son propriétaire de dépenser beaucoup d’argent pour l’acheter. Je ne le regrette pas aujourd’hui ! »

Un plan sans accroc

Yoshito Yahagi dit vrai. Voici ce qu’il nous avait confié, juste après avoir signé le bon à 2,1 M€ pour le fils de Starlet’s Sister (Galileo) il y a maintenant un peu plus de deux ans : « J’aime le pedigree, évidemment. C’est le propre frère de Sottsass, et aussi de My Sister Nat, qui a conclu deuxième de ma pensionnaire dans la Breeders’ Cup. Je le trouve très beau, il se déplace très bien. Je l’adorais ! Je suis ravi de pouvoir le ramener avec moi au Japon et j’espère gagner le Derby avec lui ! Bien sûr, j’espère aussi qu’il deviendra un poulain d’Arc. Aujourd’hui, je ne peux pas encore vous révéler le nom de son propriétaire. Il est arrivé il y a un ou deux ans dans le monde des courses. » Ce propriétaire, c’est Susumu Fujita, patron de l’entreprise de jeux vidéo CyberAgent, qui a fait une entrée fracassante dans le monde des courses en mai 2020.

Shin Emperor a beaucoup progressé depuis l’Irlande

Yoshito Yahagi n’est arrivé que jeudi soir en France, mais il avait une bonne raison. Pour la casaque de Susumu Fujita, Forever Young, l’un des chevaux préférés d’une partie de la rédaction – les fans du groupe Alphaville, auteur de la chanson éponyme – faisait sa rentrée dans le Japan Dirt Classic (Gr1). Le poulain s’est imposé et donne rendez-vous dans la Breeders’ Cup Classic : « C’était important de gagner cette course pour voyager le cœur léger vers la France ! » Le cœur léger, mais avec une pression énorme sur les épaules : « Nous avons couru l’Arc en 2022 avec Stay Foolish, mais Shin Emperor a une bien meilleure chance, puisqu’il est né pour ça. En Irlande, ce n’était qu’une préparatoire et il s’est remarquablement bien comporté. Il a beaucoup progressé sur cette course. Depuis, il a travaillé normalement, ni trop, ni trop peu. J’ai confiance en lui. » S’il a brillé un peu partout dans le monde, Yoshito Yahagi n’a pas encore gagné de Gr1 en Europe. S’il venait à remporter l’Arc, le retour au pays sera dantesque : « Peut-être que je ne pourrai plus jamais prendre le train incognito… »

Sakaï à la cool

À 48h de la course, le travail de l’entraînement est terminé, et les cartes sont entre les mains du jeune Ryusei Sakaï, qui a lui aussi beaucoup voyagé (notamment en Australie pour son apprentissage). Lui vise une autre forme de reconnaissance avec une possible victoire dans l’Arc : « Je crois que ma cote monterait en flèche chez les Françaises vivant au Japon ! » En attendant, Ryusei Sakaï semble sûr de son coup. Le numéro à la corde ? « Onze, c’est deux fois 1, donc ça va aller ! » La pression de monter l’Arc ? « Ce n’est pas la première fois que je vais monter un Gr1. Ça va aller. » Les hippodromes français ? « J’ai gagné la première course que j’ai montée en France, parce qu’Hiroo Shimizu avait bien préparé le cheval. Shin Emperor est lui aussi très bien préparé. Ça va aller. »

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