LULAMBA DANS UN JUMELÉ « CYPRÈS »

Le Prix Isopani avait réuni seize partants, soit pratiquement le nombre de courtiers présents dans le rond de présentation avant l’épreuve ! Mais trêve de plaisanterie : il y avait beaucoup de bons bruits et certains se concentraient sur Lulamba (Nirvana du Berlais). Le poulain de l’écurie Hub de Montmirail a du cadre et il était plaisant au rond. En piste, son jockey Florent Bayle l’a placé en sixième ou septième position, juste derrière le groupe de tête. Il a perdu du terrain en se montrant hésitant dans le tournant d’Auteuil, mais il s’est ensuite relancé. À l’entrée de la ligne droite, il était à la hanche des leaders. Entre les deux dernières haies, il s’est infiltré entre Lugoville (Born to Sea) et Lancier (Karaktar). Profitant de la faute de Lancier sur l’ultime haie, Lulamba a ensuite décroché Lugoville et Lancier avant de s’envoler sur le plat. Sollicité uniquement aux bras, le poulain s’impose de cinq longueurs devant le puissant et grand Lugoville. C’est Thierry Cyprès qui a élevé Lulamba et Lugoville. Il a donc signé le jumelé de ce « Finot des AQPS ».

Beau poulain, bien né, Lulamba a été très plaisant sur la piste et il reçoit sa JDG Jumping Star. Représentant de l’écurie Hub de Montmirail, propriétaire du poulain, Bertrand Le Métayer nous a dit : « Lulamba est un poulain que nous attendions depuis longtemps. Il est très estimé et il a confirmé sur la piste. Nous sommes ravis de le voir débuter ainsi. C’est un « vrai et beau » Nirvana du Berlais et il le fait très bien. »

Lugoville a tracé une très belle ligne droite pour se classer deuxième devant Lancier, fautif sur l’ultime haie. Derrière, Le Divin Enfant (Saint des Saints), très allant en début de parcours, a conclu bon quatrième devant Lanivtsi (Great Pretender), lequel a perdu du terrain en face avant de se ressaisir.

Élevé par Thierry Cyprès, Lulamba est un fils de Nirvana du Berlais (Martaline), étalon au haras de la Hêtraie, et d’Ejland (Vision d’État), gagnante de trois de ses quatre sorties en obstacle, notamment du Prix des Charentes à Auteuil, et deuxième du Prix d’Arles (L). Il est le deuxième produit de sa mère, après Kayo Coco (Cokoriko), gagnant sur les haies du Lion-d’Angers pour Donatien Sourdeau de Beauregard. Après Lulamba, Ejland a eu Maldive (Cokoriko), une 2ans, et Nanshan (Cokoriko), une yearling. La deuxième mère, Septland (Agent Bleu), est gagnante des Prix John Cunnington et Marise sur les haies d’Enghien et du Prix Mitsouko III sur le steeple d’Auteuil. C’est la sÅ“ur de Dundee (Balko), vainqueur en steeple et en cross, et de Forland (Network), lauréat du Prix Fezensac.

La troisième mère, Jubyland (Kadalko), n’a pas couru. Outre Septland, elle a donné trois autres vainqueurs mais aussi Noraland (Homme de Loi), la mère du lauréat du Prix François de Poncins (L) Caïman Land (Passing Sale). Jubyland est une sÅ“ur de Cumberland (Cyborg), gagnant des Prix Maurice Gillois (Gr1) et Orcada (Gr3), d’Embiez (Lute Antique), deuxième du Prix des Drags (Gr2), et de Beveland (Royal Charter). Cette dernière a donné Maurice (Vidéo Rock), deuxième des Prix Jacques de Vienne (Gr1 AQPS) et Rigoletto (L), et Lettiland (Ragmar), troisième du Prix Rohan (L) et elle-même mère de la gagnante du Prix Christian de Tredern (L, à l’époque) Terre Neuve (Alberto Giacometti).