LONGCHAMP, DIMANCHE
QATAR ARABIAN WORLD CUP (Gr1 PA)
L’HISTOIRE ATTEND AL GHADEERÂ
1er  AL GHADEER
2e RB KINGMAKERÂ
3e CH’EZZAÂ
Pour beaucoup, Al Ghadeer (Al Mourtajez) est le meilleur pur-sang arabe vu dans l’ère moderne. En survolant la Qatar Arabian World Cup (Gr1 PA), il entre dans le cercle fermé des doubles lauréats de la grande épreuve. Désormais, après son succès de Goodwood, il va essayer de conserver son titre à Doha, dans H.H. The Amir Sword (Gr1 PA). Dans ce cas, il sera le premier (et certainement le dernier) cheval à remporter deux fois la Triple couronne des pur-sang arabes. Et s’il gagne à nouveau la Qatar Arabian World Cup en 2025, il sera aussi le premier triple lauréat de ce sommet du sport pour les chevaux arabes. Al Ghadeer n’a pas d’adversaire actuellement. L’histoire l’attend. À lui de poursuivre sa chevauchée folle vers des sommets que personne n’a jamais atteints jusqu’alors…Â
Il n’y a pas eu course
Dès la sortie des stalles, Edalbar (Al Albahar) a mené à bien sa mission en allant devant. Il était là pour éviter que la course ne manque de rythme. À quelques longueurs, Mickaël Barzalona et Al Doha (Al Mourtajez) ont fait le choix de ne pas le suivre. Au même moment, le futur gagnant longeait la corde en deuxième partie de peloton, ne se faisant pas remarquer. Une fois dans la ligne droite, Christophe Soumillon a naturellement plongé dans l’open stretch et en quelques foulées, Al Ghadeer est venu prendre l’avantage sur ses concurrents. Rapidement, la cause était entendue puisqu’Al Ghadeer s’envolait vers un nouveau succès. Il s’impose de deux longueurs et demie devant RB Kingmaker (Baseq Al Khalediah) qui, revenu de l’arrière-garde, a tracé une superbe ligne droite en pleine piste. Deux longueurs plus loin, Ch’ezza (Af Albahar) complète le podium, après avoir tenté de suivre Al Ghadeer à la corde.Â
Il va remettre son titre en jeu à Doha
Entraîneur d’Al Ghadeer (1er) et de Ch’Ezza (3e), François Rohaut remporte la Qatar Arabian World Cup (Gr1 PA) pour la troisième fois : « Il n’y a plus de superlatif pour parler d’Al Ghadeer, c’est le cheval d’une vie, d’une carrière. J’ai attendu 38 ans pour cela. Il n’a aucun défaut physique, il est sain, il respire la santé, il est facile : c’est le cheval parfait. Ce n’est que du bonheur d’avoir un cheval comme ça, mais cela devient aussi de plus en plus un stress. Edalbar a très bien fait son travail en imposant du train. Al Ghadeer est plus détendu désormais. L’année dernière, il s’était vraiment fâché, il avait beaucoup tiré. Alors que cette année, c’est un autre cheval, que ce soit à Goodwood ou ici, le cheval peut se placer n’importe où. Il respire, il est sûr de lui. Christophe n’a pas eu beaucoup d’émotions en selle… mais nous si ! Pour Al Ghadeer, le plus difficile est de gagner à Doha. C’est un petit champ de courses, avec plus de partants et beaucoup d’aléas. Il peut se passer beaucoup plus de choses, on ne maîtrise pas tout. À Goodwood et à Long
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