L’ÉTAT VEUT, LUI AUSSI, PLUS ALLOCATIONS…
Comme révélé par nos confrères des , le nouveau gouvernement prévoit de taxer fortement tous les jeux d’argent pour combler le trou sans fond de la Sécurité sociale (branche famille et maladie).
Pour les courses, on parle d’une hausse des prélèvements sociaux sur le produit brut des jeux (PBJ) de 6,9 % à 10 %. Puisque le PBJ du PMU est de l’ordre de 850 M€, si l’État ajoute 3,1 % de prélèvements sociaux, le PMU devra payer au moins 25,5 M€ supplémentaires de taxes. Dans le contexte actuel, où toute l’Institution gratte les fonds de tiroir, c’est extrêmement significatif. Toutefois, la filière hippique sera sans doute la moins surtaxée de tout le système, puisque le gouvernement espère récupérer au total 500 M€. Vingt-cinq et demi sur 500, c’est environ 5 %. Il est vrai que nous avons une filière agricole à financer, ce qui n’est le cas d’aucun autre acteur des jeux d’argent.
D’après Les Échos, le gouvernement envisagerait également de taxer les campagnes de promotion des opérateurs de paris sportifs – ce qui inclut la publicité traditionnelle, mais aussi les bonus reversés aux joueurs, le marketing d’influence et le sponsoring. Au nom de la lutte contre l’addiction, il récupérerait ainsi quelques millions d’euros supplémentaires, en espérant freiner les agressives campagnes de recrutement et de fidélisation qui font florès depuis quelques années. Ça, ce n’est pas une mauvaise nouvelle pour ceux qui dépensent moins en publicité, comme le PMU.
Enfin, la taxe sur le PBJ des paris sportifs passerait de 10,6 % à 15 %. Une hausse légèrement plus forte que celle réservée au PMU.