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mercredi 16 octobre 2024

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LA GENÈSE D’UN GRAND ÉTALON

LA GENÈSE D’UN GRAND ÉTALON

L’histoire de Saint des Saints (Cadoudal) a fait école. Mais avant de devenir un exemple, elle fut un grand pari.

Il y a presque trois décennies, Nicolas de Lageneste a fait le choix (très inhabituel à l’époque) d’acheter à Deauville sa future mère, Chamisène (Pharly). Deuxième des Marettes, elle servait de pacemaker aux bonnes pouliches de la casaque Fustok, se classant notamment quatrième de la Poule d’Essai des Pouliches (Gr1). Jusqu’au jour où on l’a laissée courir pour son propre compte… ce qui lui a permis de remporter le Prix de Malleret (Gr2) et le Prix de Sandringham (Gr3). Après avoir donné un black type en plat, Chamisène est devenue très compliquée à gérer sur le plan gynécologique. Elle est donc passée en vente publique. C’est à ce moment que Nicolas de Lageneste entre en jeu : « Chamisène était une petite jument, toisée 1,59m. Et c’est certainement pour cela que l’on retrouve beaucoup de petites femelles par Saint des Saints. Chez Chamisène, j’aimais Tanerko, son père de mère et sa souche basse. Son père, Pharly, avait aussi fait quelques chevaux d’obstacle, tout comme son grand-père, Lyphard, bien qu’il ait produit des petits. Saint des Saints n’était pas un beau foal. Il faut dire que Chamisène n’était pas une bonne mère. Mauvaise laitière, elle avait souvent avorté ou perdu des poulains avant d’arriver chez nous. Je l’ai donc achetée pour l’équivalent de 1.500 €, lors d’une liquidation judiciaire. Je l’ai aussitôt envoyée à Cadoudal pour faire un étalon d’obstacle, d’où Saint des Saints. La suite a été moins heureuse. Elle m’a donné un magnifique Octagonal qui est mort à un mois et demi. Elle avait aussi avorté de Lavirco. Avec Kendor, j’ai eu Sacro Saint, mais il était un peu infirme. Et ce fut terminé. Aucune femelle. »

Nicolas de Lageneste avait donc un projet ambitieux. Mais pas forcément les finances en rapport : « À l’époque je n’étais pas vraiment argenté. J’ai donc cédé la moitié du foal à Jacques Détré. C’est grâce à lui que nous avons gardé le cheval entier. Bien soutenus par la confiance de Jacques Détré, nous avons continué l’aventure et Saint des Saints est devenu étalon en France. Si j’avais été son seul propriétaire, je l’aurais vendu bien avant. Et la suite de l’histo

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