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jeudi 27 février 2025
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FAIRE ÉVOLUER LA RÈGLE SUR L’USAGE ABUSIF DE LA CRAVACHE

FAIRE ÉVOLUER LA RÈGLE SUR L’USAGE ABUSIF DE LA CRAVACHE

Par Adrien Montoille, président de l’Association P.P.

« Il y a un peu plus d’un an, le Comité de France Galop avalisait une nouvelle règle et un nouveau barème de sanctions sur l’usage abusif de la cravache. Si la réduction du nombre de sollicitations – un terme plus politiquement correct – avec la cravache (dorénavant limités à quatre) faisait plutôt l’objet d’un consensus, les modalités des sanctions ont été plus contestées sur un point précis : celui du distancement automatique d’un cheval dont le jockey aurait porté plus de huit coups.

Sans remettre en cause la nécessité d’aller dans le sens de la bientraitance animale, un certain nombre d’intervenants, dont les P.P., ont souligné l’injustice qu’il y avait à pénaliser l’entourage du cheval ainsi distancé par la seule faute du jockey. Le propriétaire au premier rang, mais aussi l’éleveur, l’entraîneur et son personnel, voire les parieurs ayant misé sur le cheval n’ayant absolument commis aucune faute.

Après un an d’application de cette règle qui a provoqué plusieurs distancements en plat comme en obstacle, les représentants de notre Association ont demandé qu’une analyse soit faite des courses et qu’un débat puisse avoir lieu sur une possible évolution – à la marge – de la règle.

Ainsi, sans remettre en cause l’esprit de l’évolution du Code, les P.P. ont saisi le président du Conseil juridictionnel et de la Commission du Code avec une proposition simple visant à supprimer le distancement automatique dès lors qu’il est avéré que le cheval concerné n’avait pas tiré un avantage de ces sollicitations manifestement abusives. Nous avons adressé à France Galop une note argumentée téléchargeable en cliquant ICI

En retour nous avons reçu une réponse, certes elle aussi très argumentée mais qui n’a fait l’objet d’aucun débat devant l’instance en charge au premier chef d’examiner les évolutions réglementaires : la Commission du Code. Au-delà des arguments présentés la réponse est hélas directe : circulez, il n’y a rien à voir, ce qui est peu conforme avec l’esprit de concertation qui doit présider au management d’une association telle que France Galop.

L’Association P.P. est une association représentative des propriétaires et des éleveurs et doit pouvoir réclamer l’ouverture de débat sur des sujets qui concernent les acteurs des courses, surtout lorsque l’application d’une règle a suscité autant de réactions.

La Commission du Code est consultative et en matière de réglementation, c’est le Comité de France Galop qui est décisionnaire. Aussi nous allons saisir le président de France Galop afin que ce débat puisse avoir lieu lors d’un prochain Comité. Demander qu’une mesure soit évaluée après une année d’application n’a rien d’infamant et est au contraire parfaitement légitime. »

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