COMPÉTITIVITÉ ?

Ce week-end, Aidan O’Brien a « plié » la réunion de samedi à Longchamp en remportant les deux Grs1 du jour. Dimanche, l’Irlandais a encore ajouté une grande épreuve à son palmarès avec la victoire de Camille Pissarro (Wootton Bassett) dans le Prix Jean-Luc Lagardère (Gr1). Mais dimanche, ce sont véritablement les Anglais qui ont brillé de 1.000 feux avec les victoires de Bluestocking (Camelot) dans le Prix de l’Arc de Triomphe (Gr1), de Makarova (Acclamation) dans le Prix de l’Abbaye de Longchamp (Gr1) et de Friendly Soul (Kingman) dans le Prix de l’Opéra (Gr1). Faut-il pour autant en conclure que la compétitivité de l’Angleterre hippique est au sommet cette année ? La réponse est non. À domicile, pour les Anglais, c’est la Bérézina avec seulement 13 victoires dans leurs propres Grs1 (45 %), contre 16 pour les étrangers (dont 14 pour la famille O’Brien). À titre de comparaison, les entraîneurs français ont remporté 15 des 24 Grs1 (62 %) du programme hexagonal. La compétitivité est un sujet complexe qu’il faut regarder de manière globale sur une échelle de temps long. Cela ne veut pas dire que l’entraînement français est à son firmament, mais plutôt que la compétition internationale est toujours plus féroce et qu’elle n’épargne personne. Pas même les Anglais !