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mardi 4 mars 2025
AccueilInstitutionARNAUD DE SEYSSEL… (Suite de la page 1)

ARNAUD DE SEYSSEL… (Suite de la page 1)

ARNAUD DE SEYSSEL… (Suite de la page 1)

Le sujet des hongres au départ de l’Arc a récemment fait l’objet d’un débat dans nos colonnes. Le Conseil du plat va-t-il s’emparer du sujet ?

C’est le cas, oui. Je suis en pleine consultation avec l’ensemble des acteurs des courses. Lundi soir, par exemple, nous avions une réunion avec les membres associés où un tour de table a eu lieu pour connaître les opinions de chacun. Le sujet sera à l’ordre du jour du prochain French Pattern Committee. Puis il ira au Conseil du plat, dont l’avis est consultatif. Il y aura ensuite une présentation au Conseil d’administration, j’espère avant la fin de l’année.

L’Arc ouvert aux hongres dès 2025 est donc une possibilité ?

Il n’y a pas de tabou. Nous allons instruire le dossier et consulter, comme nous le faisons systématiquement depuis que l’équipe de Guillaume de Saint-Seine a été mise en place. Le Conseil d’administration prendra ensuite la décision en fonction des éléments que j’apporterai.

Quel premier bilan tirez-vous à ce stade de la saison ?

Guillaume de Saint-Seine nous demande d’être présents sur le terrain, d’écouter et de consulter. C’est aussi la fibre du Conseil du plat, où, même si l’ordre du jour est statué, des éléments supplémentaires sont discutés avec les socioprofessionnels et les acteurs des courses. Cette année, nous avons ajouté le French Pattern Committee pour rester vigilants sur nos épreuves black types. Le bilan est donc extrêmement positif. Nous avons mis en place un véritable dialogue avec les socioprofessionnels, qui, j’espère, partagent ce sentiment. Les acteurs des courses sont réceptifs. Ils sont parfois critiques, mais la critique peut-être aussi positive et constructive.

Et concernant les objectifs que vous vous étiez fixés en début d’année ? Les avez-vous atteints ? Nous pensons par exemple aux 2ans…

Les effectifs de 2ans sont en augmentation et c’est une bonne nouvelle. En revanche, nous n’avons pas d’augmentation significative du nombre de partants par course et même à ce jour une baisse. Nous sommes face à une problématique de courses creuses avec cette génération, en particulier dans les Classes 2. Nous n’avons pas encore finalisé les solutions, car c’est extrêmement complexe. Nous avons cependant quelques pistes qui seront à nouveau présentées au Conseil du plat puis au Conseil d’administration.

Pour rester sur les 2ans, l’absence de français dans le Prix Robert Papin (Gr2) a fait parler. Et il se pourrait, au regard des engagements, que cela se reproduise pour le Critérium International (Gr1, le 27 octobre prochain). Quelle est votre opinion sur le sujet ?

Il faut une prise de conscience globale. Ce n’est pas uniquement le programme ou des ajustements qui changeront quelque chose, car le problème est culturel. Les Anglais performent avec leurs 2ans depuis longtemps. Ils arrivent avec des chevaux endurcis chez nous, avec déjà plusieurs courses dans les jambes. En Angleterre, entre 70 % et 80 % des 2ans à l’entraînement ont couru au moins une fois durant l’année ; en France, c’est seulement 42 % ! Et en plus de cela, nous avons une réelle disparité entre les régions, à savoir que Paris court moins ses 2ans que ne le font le Centre-Est, le Sud-Est et le Grand Ouest. Même si une nouvelle génération d’entraîneurs français – et celle-ci me laisse beaucoup d’espoirs –  fait courir ses 2ans, il est certain qu’il existe une vraie frilosité…

Autre débat qui a ressurgi ces dernières semaines, celui de la professionnalisation des commissaires des courses. Le dossier est-il ouvert ?

Ce sujet concerne la Fédération nationale des courses hippiques et rien, à l’heure actuelle, n’est ouvert à ce sujet. Je souhaite que l’on se pose les bonnes questions concernant les commissaires. Si l’on regarde les commissaires australiens ou hongkongais, lesquels sont professionnels, nous disposons, nous aussi, d’un corps de commissaires aux qualités exceptionnelles. Je l’ai été pendant des années et je pense être à même d’en parler : être commissaire est une mission très délicate, où l’on essuie beaucoup de critiques. À cela s’ajoute une crise du bénévolat.

Le Conseil du plat a-t-il travaillé sur le poids des jockeys ou encore sur les frais de transport remboursés aux propriétaires ?

Nous avions beaucoup de dossiers à instruire cette année et ceux-ci ne l’ont pas été. Celui du poids des jockeys revient avec insistance. Il faudra se pencher sur le sujet et cela pourrait faire l’objet de discussions en 2025. Quant aux frais de transport, il n’y a pas de sujet là-dessus. En revanche, il va y avoir du changement dans les handicaps « normaux », que nous allons réduire à 16 partants et dans lesquels nous offrirons sept allocations. Cette décision est prise pour offrir plus de chances aux propriétaires. Cela donnera aussi des courses plus régulières.

L’idée initiale n’était-elle pas de réduire ces handicaps à 14 partants, comme à Hongkong ?

Effectivement, nous avions pensé limiter à 14 mais cela allait compliquer les choses au niveau des éliminés. Et le nombre de 16 est aussi pertinent au niveau des enjeux. Juste pour vous donner une idée : avec 18 partants, nous sommes autour de 860.000 € d’enjeux, avec 16, autour de 871.000 € et à 14 nous tombons à 800.000 €.

Un dernier mot ?

Nous sommes sur la bonne voie. Je suis impatient que nous ayons finalisé le plan stratégique et que nous puissions communiquer dessus. Nous avons énormément travaillé sur ce plan. C’est un élément capital pour cette gouvernance.

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