SEVENNA’S KNIGHT, LE MONDE À L’ENVERS
Le syndicat australien OTI Racing a remporté 145 épreuves black types à travers le monde et notamment dix en France… dont quatre grâce à Sevenna’s Knight ! Le stayer, qui aurait pu viser la Melbourne Cup, sera finalement le premier partant d’OTI dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe. Un choix que nous explique Terry Henderson…
Par Adrien Cugnasse
ac@jourdegalop.com
Comme chacun le sait, en Australie, la Melbourne Cup (Gr1) est LA course la plus importante du pays. Pour un syndicat comme OTI Racing, remporter ce grand handicap serait ce que l’on appelle un “life-changing event”. C’est-à -dire une victoire qui propulse votre activité dans une autre dimension. Avec des conséquences en termes de visibilité et de notoriété hors normes. Un peu comme gagner l’Arc de Triomphe (Gr1) pour un professionnel français… mais en trois ou quatre fois plus puissant ! Pourtant, alors que Sevenna’s Knight (Camelot) aurait pu courir à Melbourne, son entourage a fait le choix de Longchamp. C’est le monde à l’envers… surtout avec une allocation de 14 millions de dollars australiens (8,7 M€), contre 5 M€ pour l’Arc. Mais Terry Henderson, le patron d’OTI, nous a confié : « Ce sera notre premier partant dans l’Arc ! C’est un véritable évènement. La course est aussi considérée chez nous, en Australie, comme un rendez-vous majeur. Avoir un cheval au départ, c’est quelque chose de rare et cela est perçu comme tel. »
Terry Henderson est actuellement en Afrique du Sud… mais l’appli de son téléphone est réglée sur Paris ! : « Je regarde la météo en permanence. Mais quoi qu’il arrive, nous serons au départ. Nous sommes tous hyper heureux d’être sur les rangs de l’Arc. Surtout avec Mickaël Barzalona qui est visiblement très en forme. J’ai remporté de grandes courses, comme la Melbourne Cup en 1995 [OTI n’existait pas encore, le syndicat né en 1999 s’est par contre classé deuxième en 2009 avec Bauer, ndlr]. Mais avoir un cheval compétitif dans l’Arc, c’est quand même une autre paire de manches. Les copropriétaires ont le sentiment de vivre quelque chose d’unique. Nous serons quatre ou cinq à Longchamp. J’aime beaucoup les courses françaises et nous avons douze chevaux à l’entraînement chez vous actuellement, soit deux fois plus qu’en Irlande par exem
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