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mardi 26 novembre 2024

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POURQUOI IL FAUT OUVRIR L’ARC AUX HONGRES

POURQUOI IL FAUT OUVRIR L’ARC AUX HONGRES

La grande épreuve française aurait tout à gagner à s’ouvrir aux hongres et donc à un plus grand nombre de partants. 

Par Adrien Cugnasse

ac@jourdegalop.com  

Le débat de l’ouverture de l’Arc est intéressant dans le sens où il pose la question de ce qui constitue vraiment le support de la sélection du pur-sang anglais. Au fond, si cette course revenait à un hongre un jour, ce cheval ayant un père, une mère et une famille… Nous pourrions tout de même en tirer quelques enseignements du point de vue de ladite sélection. La crainte, pour certains, est de voir un bon mâle battu par un concurrent dont l’ablation des attributs reproductifs aurait constitué un avantage compétitif. Après tout, comme l’a si bien dit Sir Mark Prescott : « Donnez-moi une écurie pleine de hongres et les bookmakers viendront me manger dans la main. » Cela étant dit, il n’y a pas forcément en Europe des dizaines de noms qui viennent à l’esprit lorsqu’on cherche un hongre qui aurait pu constituer un penalty sans gardien dans la grande course. Sans leur manquer de respect, car ce sont de super chevaux qui nous ont tous fait rêver, je ne suis pas du tout persuadé que les quatre meilleurs hongres français (selon les valeurs) des années précédentes, Irésine (Manduro), Horizon Doré (Dabirsim), The Revenant (Dubawi) ou Skalleti (Kendargent) auraient gagné l’Arc. À ce titre, la situation de 2024 est inhabituelle avec deux hongres de tout premier plan sur 2.400m à l’entraînement en France (Calandagan et Goliath). 

Battus dans l’Arc, gagnants au haras

À mon sens, la défaite d’un bon cheval dans l’Arc ne constitue pas un si grand problème pour sa seconde carrière, à condition qu’il ait brillé au niveau classique précédemment. C’est une sorte de baroud d’honneur qu’on tente pour le sport et qui permettra de rajouter quelques milliers d’euros au prix de saillie si la victoire est au rendez-vous. Car l’essentiel, du point de vue de la sélection, s’est joué avant. Camelot (Montjeu) a terminé septième à Longchamp, Study of Man (Deep Impact) neuvième, Zarak (Dubawi) dixième, New Bay (Dubawi) septième puis troisième, Lope de Vega (Shamardal) onzième… Voici quelques exemples récents d’étalons en vue qui n’ont pas brillé le premier dimanche d’octobre à Longchamp après avoir bien couru (ou gagné) dans les classiques. Les personnes qui nous ont précédés avaient raison sur pas mal de choses en matière de sélection et je pense en particulier à l’importance des épreuves pour 2ans et des classiques en tant que stallion making races. 

Bien sûr, la notion de stallion making race est un concept fra

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