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mercredi 26 février 2025
AccueilInternationalPAULINE CHEHBOUB : « UN CHALLENGE SUPER EXCITANT ! »

PAULINE CHEHBOUB : « UN CHALLENGE SUPER EXCITANT ! »

CHEVELEY PARK STAKES, SAMEDI

PAULINE CHEHBOUB : « UN CHALLENGE SUPER EXCITANT ! »

Samedi, Daylight (RS) tentera de marcher dans les pas de Vorda, Special Duty ou Natagora, les trois dernières 2ans françaises au palmarès des Cheveley Park Stakes (Gr1) qui, comme elle, avaient été battues dans le Morny…

Après sa remarquable troisième place cet été dans le Sumbe Prix Morny (Gr1), Daylight (RS) (Earthlight) va découvrir samedi la ligne droite de Newmarket dans les Cheveley Park Stakes (Gr1). Les bookmakers prennent sa candidature très au sérieux : elle est actuellement troisième au betting, derrière Babouche (Kodiac), qui a battu les mâles dans les Phoenix Stakes (Gr1), et Lake Victoria (Frankel), gagnante des Moyglare Stud Stakes (Gr1) ! Pauline Chehboub, au nom de Gousserie Racing, copropriétaire de la pouliche avec Sandrine Gavrois, est consciente du challenge : « C’est une super course, avec des top-pouliches, mais nous y allons avec des ambitions ! Nous parlions du Morny comme étant son objectif de l’été dès ses débuts en mai. Et vu son comportement dans le Gr1 de Deauville, il était logique de la laisser sur le créneau du sprint. Les Cheveley étaient donc la course qui s’imposait. C’est la première fois que nous aurons un partant à Newmarket. »

Quand Babouche ou Lake Victoria étaient encore inédites, Daylight avait déjà fait sensation, en remportant de plus de quatre longueurs son maiden. Eh oui ! Les français savent aussi se montrer précoces : Daylight a débuté le 2 mai. Le 16 juin, elle courait son premier Groupe, le Prix du Bois (Gr3), où elle avait dû se contenter de la troisième place. « Nous étions déçus évidemment, mais nous savions que cette défaite n’était pas imputable à un manque de moyens. Elle n’était tout simplement pas assez dure pour battre un mâle anglais comme Arabie, un très bon poulain par ailleurs. » Cette marque de confiance, Daylight l’a justifiée dès sa sortie suivante dans le Prix de Cabourg (Gr3), où elle laissa Polyvega (RS) (Lope de Vega) à deux longueurs et demie. « Elle a beaucoup de vitesse naturelle… Et elle est indifférente à l’état du terrain. Elle est simplement très bonne ! » La troisième place de Daylight dans le Morny, derrière les mâles Whistlejacket (No Nay Never) – que Babouche avait battu dans les Phoenix – et Rashabar (Holy Roman Emperor), est excellente dans la mesure où la pouliche n’a pas eu le plus fluide des parcours. « Elle avait tiré le numéro 9 dans les boîtes, alors que les meilleures chances étaient de l’autre côté. Il avait donc été décidé de la reprendre, ce qui n’est jamais évident sur 1.200m. Quand elle a voulu venir, elle n’a pas eu franchement le passage. Mais elle n’a pas eu une course dure, n’a pas pris un coup de bâton. Elle a très bien encaissé cette course. Elle va découvrir le profil de Newmarket, beaucoup plus vallonné que celui de Deauville. Mais elle est très équilibrée et nous espérons qu’elle s’en sorte ! »

Daylight, c’est la preuve que la France peut fabriquer des 2ans « vite » et précoces, capables de regarder les britanniques dans les yeux. Élevée chez Pierre Talvard au haras du Cadran, elle est issue de la première production d’Earthlight (Shamardal), dernier français au palmarès du Morny. Sa mère Latita (Silver Frost) a gagné le Critérium du Languedoc (L) et s’est classée troisième du Prix de la Grotte (Gr3), où elle s’était blessée. « Nous avions eu un coup de cÅ“ur pour Daylight aux ventes. Mais nous avons été battus… Un peu plus tard, je croise Ange Peretti, avec qui je suis amie, et il me dit que c’est lui qui l’a achetée ! Nous avons donc décidé de nous associer. Les associations, c’est encore plus sympa : on partage les joies et les éventuelles déceptions ! »

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