VICHY, MARDI
PRIX DE MARLY-LE-ROI (MAIDEN)
MERANO, POUR LA SUISSE ET POUR BEAUPRÉAU
Suisse de naissance, Merano (Vanishing Cupid) avait effectué des débuts discrets à Dieppe sur 1.400m. Henri-Alex Pantall, l’entraîneur de Beaupréau, l’a alors rallongé sur le mile et le poulain s’est classé sixième du Prix Kendor à Saint-Cloud. Toujours sur le mile et en terrain souple, le représentant de Sibylle Egloff (Stall Sohrenhof) a finalement brisé la glace mardi à Vichy dans un maiden « filière » réservé aux produits d’étalons officiant à 12.000 € ou moins. Le lot est probablement dans la norme. Mais la marge à l’arrivée – sept longueurs – ne l’est pas ! Tony Piccone a donné une bonne course au futur lauréat, non loin des animateurs. Et lorsqu’il l’a lancé à 400m du but, il y avait lui et les autres. Simplement monté aux bras, Merano s’impose avec facilité. El Pequenio (Recoletos) est deuxième, trois longueurs et demie devant Time to Gali (Galiway), troisième. Principal élevage suisse de pur-sang anglais, la Stall Sohrenhof a élevé Vespone (Llandaff), gagnant du Grand Prix de Paris (Gr1) ou encore Purple Moon (Galileo), deuxième de la Melbourne Cup (Gr1).
Le frère de Mendrisio
Comme son père, Merano a été élevé en Suisse par la Stall Sohrenhof. C’est un fils de l’étalon Vanishing Cupid (Galileo), lauréat du Grand Prix du Lion-d’Angers et de la Coupe de Marseille (Ls), qui fait la monte au Gestüt Sohrenhof. La mère, Marcellina (Mozart), a gagné en 32,5 de valeur à 4ans sur les 1.300m de la P.S.F. de Deauville. Merano est son cinquième gagnant en France. On lui doit par exemple Mendrisio (Vanishing Cupid) qui vient de s’imposer en 44,5 de valeur et Morcote (Blue Canari), lauréate de huit courses et qui est montée en valeur 38,5. Merano a la même deuxième mère que Ma Cagnotte (King’s Best), gagnante du Prix Spumate (L), Mi Amor (Feliciano), troisième du Critérium du Béquet (L), et Mister Westminster (Hurricane Run), placé du Derby Slovaque et du Gran Corsa Siepi Nazionale (Gr1)