CHANTILLY, SAMEDI
PRIX DES AIGLES (CLASSE 2)
MARANOA CHARLIE À L’AUBE D’UNE BELLE CARRIÈRE
« On se rapproche d’un cheval extraordinaire, je pense qu’il est le meilleur que j’aie entraîné. » Voici les mots de Christopher Head après le succès ou plutôt la démonstration de son pensionnaire, Maranoa Charlie (Wootton Bassett), dans le Prix des Aigles (Classe 2), à Chantilly. Ils n’étaient que quatre au départ de cette épreuve mais on n’a vu que lui. Lauréat des Arqana Series des Poulains (Inédits, 1.400m), à Deauville, le représentant de Peter Maher, Carl Fitzgerald et John Baxter s’exposait à de nouveaux paramètres qui auraient pu le contrarier, comme un terrain mesuré à 3,8 (très souple) et la découverte des 1.600m. Rien ne semble le perturber… Un autre signe de qualité !
Seul, très seul
Associé à Aurélien Lemaitre, Maranoa Charlie a mené à un rythme soutenu. Certains poulains auraient pu trouver le temps long, mais lui n’a fait qu’accélérer, au détriment de ses concurrents qui cédaient les uns après les autres. Dans la ligne droite, son jockey n’a pas eu besoin de le solliciter puisque seulement dans son action, il a filé vers une facile victoire. Il s’impose de huit longueurs devant Young and Proud (Romanised), lequel devance par le même écart Prosecutor (Persian King). Le lot n’avait certes rien d’extraordinaire mais la victoire de Maranoa Charlie est tout de même remarquable.
La déclaration d’amour de son entraîneur
Christopher Head n’est pas l’entraîneur le plus démonstratif lors de ses victoires, mais samedi, au retour aux balances de Maranoa Charlie, il a laissé entrevoir beaucoup de joie : « Il apprend très vite et montre de belles aptitudes sur les 1.600m. Il est capable d’embarquer un peloton et de ne jamais faiblir ce qui est une très grande qualité. Son pedigree est parfait : Wootton Bassett comme père avec une mère par Galileo. Aujourd’hui, il a montré qu’il s’adaptait à tous les terrains et qu’il était performant aussi bien sur 1.400m que sur 1.600m. Nous ne connaissons pas ses limites mais je pense que jamais une course n’ira assez vite pour lui ! On se rappro
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