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mercredi 26 février 2025
AccueilA la uneFRANÇOIS NICOLLE : « LE MÊME AMOUR, LA MÊME ENVIE, LA MÊME JOIE… »

FRANÇOIS NICOLLE : « LE MÊME AMOUR, LA MÊME ENVIE, LA MÊME JOIE… »

FRANÇOIS NICOLLE : « LE MÊME AMOUR, LA MÊME ENVIE, LA MÊME JOIE… »

L’automne sera décisif pour le titre de tête de liste des entraîneurs d’obstacle. Au soir du 8 septembre, et juste avant la réouverture d’Auteuil, les trois écuries royannaises majeures (Arnaud Chaillé-Chaillé, François Nicolle, Guillaume Macaire et Hector de Lageneste) se tiennent en moins de 30.000 € ! Pour la première fois depuis de nombreuses années, François Nicolle est challengé, et cela ne fait que décupler sa motivation.

Adeline Gombaud

ag@jourdegalop.com

Jour de Galop. – Avant le coup d’envoi de la saison automnale à Auteuil, vous êtes actuellement au botte à botte avec Arnaud Chaillé-Chaillé, et juste devant le tandem Lageneste-Macaire. Mais plus étonnant, c’est vous, des trois écuries, qui avez sellé le moins de partants…

François Nicolle. – J’ai fait le choix cette année de réduire un peu mon effectif. J’ai eu jusqu’à 170 chevaux. J’en ai actuellement 120. 170 chevaux d’obstacle, c’est énormément de travail pour l’équipe, et sur la durée, le rythme est difficilement tenable. J’ai décidé de réduire un peu la voilure, d’une part pour soulager les gars, mais aussi pour être plus près de mes chevaux. Chacun sait que notre métier est fait de détails. Il est évident qu’avec cinquante chevaux de moins, on diminue la force de frappe, mais on est sûrement plus à même de « taper » juste. Un entraîneur, de nos jours, c’est aussi un chef d’entreprise, qui doit définir une stratégie selon les attentes de ses clients. Et je crois que les miens étaient demandeurs de plus de disponibilité de ma part. C’est chose faite !

Cette disponibilité, vous auriez aussi pu la trouver en déléguant plus, ou en vous s’associant, ce que font de plus en plus de vos confrères…

Je ne vais pas vous dire que je n’ai jamais pensé à m’associer. Mais j’ai une idée assez précise du profil qui pourrait convenir pour un tel projet… Et ce genre de profils n’est pas si fréquent ! Pour qu’une association fonctionne, il faut trouver la personne qui partage vos valeurs, votre vision de l’entraînement, et qui soit adoubée par vos propriétaires. Je ne m’interdis rien mais pour le dire clairement, cette personne, je ne l’ai pas trouvée. Et même si j’ai 66 ans, j’ai toujours le même amour pour mon métier, la même envie de me lever le matin, la même joie quand je gagne une course. J’adore faire vieillir les chevaux… et je crois que je gère ma carrière un peu comme la leur !

On entend aussi que Royan n’est plus à la mode, que les propriétaires d’obstacle préfèrent la région parisienne…

Cette analyse de la situation actuelle n’est pas la bonne. Ce n’est pas Royan qui n’est plus à la mode. Comme vous le constatez vous-même, les trois entraîneurs têtes de liste actuellement sont bien installés à Royan ! C’est plutôt les autres centres d’entraînement qui sont montés en puissance, à la faveur du dynamisme de jeunes professionnels qui ont choisi de s’y installer, et avec raison. Royan ne pourrait guère absorber plus de chevaux que les différentes écuries en absorbent actuellement. Il est donc logique que la nouvelle vague se soit répartie sur d’autres sites, qui ont bien évidemment beaucoup d’atouts eux aussi. Je suis toujours plus heureux de gagner une course fournie en partants, et pas qu’avec les miens ou ceux de mes voisins. La concurrence est saine !

Pour conclure, comment abordez-vous l’automne 2024 ?

Sereinement. Nous avons travaillé comme il faut pour satisfaire nos clients. Si nous devons remporter un septième titre, il arrivera de lui-même… J’ai toujours cette envie de gagner chevillée au corps, mais avec peut-être moins de choses à me prouver à moi-même. C’est le privilège de l’âge !

 

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