À LA DÉCOUVERTE DE…
ALICJA KARKOSA, DE LA POLOGNE À LA FRANCE
Alicja Karkosa est apparue dans la colonne des entraîneurs en France à la fin 2020. Après avoir commencé avec deux chevaux, son écurie s’est agrandie constamment, pour atteindre près de trente unités. Dans la famille Karkosa, femme, mari et enfants vivent au rythme du cheval et des courses. Cette année, la plus française des Polonaises est sous le feu des projecteurs grâce à son 2ans le black type Heybetli (Showcasing), vainqueur de l’important Critérium d’Été Arqana à Deauville et récent excellent deuxième du Prix La Rochette (Gr3) à Longchamp.
Jour de Galop. – Comment êtes-vous devenue entraîneur ?
Alicja Karkosa. – J’ai suivi un cursus scolaire classique puis, très jeune, j’ai eu l’opportunité de monter le matin sur un centre d’entraînement en Pologne. J’ai rencontré mon futur mari là -bas. Robert était jockey professionnel et a remporté entre environ 500 courses dans notre pays. Puis nous avons pris la décision, il y a une vingtaine d’années, de partir en France et de poser nos valises à Chantilly. Si l’on veut assouvir sa passion et travailler dans des infrastructures de qualité, c’est le cadre idéal. J’ai travaillé avec Jean de Roualle et Fabrice Chappet comme jockey d’entraînement. Mon mari, lui, montait chez Élie Lellouche puis chez André Fabre. J’ai passé ma licence en 2019 et commencé avec seulement deux chevaux (rires). Ce n’était pas simple au début, mais j’avais décidé de me lancer et il ne fallait surtout pas lâcher. Alors vous imaginez la joie de ma première victoire à Deauville grâce à Mang’Seko le 21 octobre 2021. Je l’attendais depuis un an ! Elle restera à jamais gravée en moi.
Quel est votre mantra ?
Le travail, tout simplement. Les courses sont un métier de passionnés, très prenant. Il faut un investissement total au quotidien pour réussir. Rien n’est simple. La vérité d’un jour n’est jamais celle du lendemain. Mais bon, dans l’ensemble, nous ne n
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