0,00 EUR

Votre panier est vide.

0,00 EUR

Votre panier est vide.

dimanche 1 septembre 2024
AccueilA la uneSANDS OF MALI, LE CHEVAL QUI A CHANGÉ DES VIES

SANDS OF MALI, LE CHEVAL QUI A CHANGÉ DES VIES

SANDS OF MALI, LE CHEVAL QUI A CHANGÉ DES VIES

C’est l’histoire d’un cheval qui n’a coûté que 20.000 € chez Osarus. Sands of Mali (Panis), très bon 2ans, a été battu du minimum dans la Commonwealth Cup (Gr1) l’année suivante, avant de remporter les British Champions Sprint Stakes (Gr1). L’histoire aurait pu s’arrêter là car son pedigree peu orthodoxe a refroidi quelques haras anglo-irlandais. Mais Joe Foley, le patron de Ballyhane Stud, a raclé les fonds de tiroir pour le racheter en vente publique pour 600.000 Gns lorsque ses copropriétaires ont décidé de se séparer de lui. C’est à la fois beaucoup d’argent dans l’absolu, mais aussi peu de choses vu le prix d’un bon prospect étalon. Et c’est là que la magie opère. Après avoir “galéré” à convaincre les éleveurs irlandais de l’utiliser – il n’officiait qu’à 6.500 € en première saison – Sands of Mali se révèle l’un des meilleurs first crop sires de l’année en Europe. À Royal Ascot, il a crevé l’écran lorsque Ain’t Nobody (Sands of Mali) et Aviation Time (Sands of Mali) se sont classés premier et troisième des Windsor Castle Stakes (L). Peu après, Time For Sandals(Sands of Mali) a pris la deuxième place des Lowther Stakes (Gr2). À ce jour, en 2024, Sands of Mali est le first crop sire affichant le meilleur taux de black types par partant en Europe (9 %). Et son taux de gagnants par partant (33 %) fait partie des tout meilleurs de cette génération. Sands of Mali (déjà) a changé la vie (en mieux !) de beaucoup de gens qui ont croisé sa route et tout pousse à croire que ce n’est pas fini. Voici son histoire !

Par Adrien Cugnasse

ac@jourdegalop.com

UN JEUNE ÉTALON EN VUE… AUX ALLURES DE CENDRILLON !

L’histoire de Sands of Mali débute avec Simon Urizzi, son éleveur. Ce dernier a été stagiaire chez Yann Loizeau (l’éleveur d’Ice Mood, gagnant du Prix Ferdinand Dufaure, Gr1), avant de devenir un pilier du haras des Faunes puis de créer sa propre structure à proximité de celle d’Alain Chopard. Le jeune Girondin explique : « Yann Loizeau, lorsqu’il a réduit son activité, m’a donné trois juments dont la mère de Sands of Mali, Kadiania (Indian Rocket). Elle n’avait jamais couru suite à un accident. Et la saillie de Panis (Miswaki), alors étalon au haras des Faunes, c’est monsieur Jarlan qui me l’avait offerte en me disant : “Si tu vends bien le poulain, on se fera un bon repas au restaurant.” Vous connaissez la suite de l’histoire. » Con Marnane a acheté Sands of Mali pour 20.000 € chez Osarus avant de le revendre 75.000 £ à l’Ascot Breeze Up de Tattersalls Ireland. À 2ans il a remporté les Gimcrack Stakes (Gr2) de près de trois longueurs devant Invincible Army (Invincible Spirit). Et à 3ans, Sands of Mali s’est imposé dans les British Champions Sprint Stakes (Gr1) et dans les Sandy Lane Stakes (Gr2), mais aussi dans le Prix Sigy (Gr3). Après ces succès, Simon Urizzi a très bien vendu les produits suivants de la jument et cela a changé sa vie car cela a financé la création de sa propre structure en 2024, le haras de la Commanderie : « Ce sont les retombées de Sands of Mali qui nous ont permis d’acheter des terres et d’autres juments. Nous avons un élevage assez extensif, avec des chevaux “vites et précoces” mais aussi des sujets plus faits pour devenir des 3ans car c’est le sens du programme français. Depuis deux ans, avec mon épouse, nous avons une dizaine de juments personnelles, mais également des poulinières de clients et des sujets au repos. Nous avons aussi élevé un gagnant de Groupe en Italie ou encore Lovers Day (Recorder), qui a remporté une Classe 1 en début d’année. » Au regard de l’histoire de Sands of Mali, il poursuit : « C’est vraiment Con Marnane qui a acheté la majorité des produits de la famille. J’ai toujours la mère. J’ai une yearling par Muhaarar que je conserve et un foal par le même père qui va passer en vente au mois de décembre. À 19ans, Kadiania est en forme, mais ayant pouliné tard, elle n’a pas été saillie cette année. »

Con Marnane découvre la famille

Ce pinhooker est un habitué de La Teste. Et l’histoire, avant Sands of Mali, commence en fait avec son oncle Such A Maj (Soave), acheté 6.000 € chez Osarus. C’était un fils de Kapi Creek (Sicyos), une pouliche que Martial Boisseuil avait louée (au jeune) Arnaud Chaillé-Chaillé pour l’aider à se lancer. À 2ans, elle avait gagné trois fois avant de se classer deuxième du Grand Critérium de Bordeaux (L). Son fils Such A Maj a gagné cinq courses en France après être passé dans les mains de l’Irlandais. Et lorsque Kadiania est devenue poulinière, Con Marnane a alors acheté le premier produit de cette sœur de Such A

...
VOUS AIMEREZ AUSSI

Les plus populaires