ROYAN CHERCHE UN DIRECTEUR

Ne dites plus « Société des courses de Royan-Atlantique », mais « Association des courses hippiques Royan-Atlantique ». Comme cela se fait de plus en plus sur les hippodromes français, Royan a également décidé de changer de nom cette année pour bien insister sur le caractère associatif de la chose. Philippe Gadreau, réélu président l’an dernier, a plusieurs sujets sur le feu : « La saison a mal débuté avec une première réunion, le 1er avril, qui a dû être annulée…et qui a même dû être annulée une deuxième fois, le 29 juin, toujours en raison des conditions météo. Nous venons de faire un bon mois de juillet au trot et j’espère que le mois d’août sera bon également. »

Au-delà de l’actualité événementielle, Royan prépare l’avenir : « Le sujet qui nous occupe actuellement est la création d’un poste de directeur du centre d’entraînement. Nous avons sur place Isabelle Gallorini, Arnaud Chaillé-Chaillé, Thomas Fourcy, et bien sûr le tandem Hector de Lageneste et Guillaume Macaire. Cela représente 320 chevaux, les pistes sont très sollicitées, sachant que parfois, les pensionnaires de François Nicolle et Augustin Adeline de Boisbrunet, qui ne sont pas loin, viennent chez nous. Tout cela nécessite beaucoup d’énergie et j’aimerais davantage consacrer mon temps au développement de l’hippodrome. C’est pourquoi, comme cela se fait sur d’autres sites, nous allons recruter un directeur pour le centre d’entraînement. Nous espérons boucler ce dossier à l’automne en faisant venir une personne d’expérience. »

« Malgré l’aide de France Galop, équilibrer financièrement un centre d’entraînement est vraiment délicat… C’est en réalité l’activité de l’hippodrome qui vient compenser les pertes du centre. Voilà pourquoi je veille à ce que l’hippodrome devienne un outil de promotion du territoire, sachant que le site appartient à la Communauté d’agglomérations. La fréquentation est une possibilité de recette, sachant que nous sommes, dans le Sud-Ouest, l’hippodrome qui fait le plus d’entrées payantes*. L’autre axe pour augmenter les recettes est d’améliorer la restauration. Nous avons enfin trouvé une bonne équipe pour le restaurant panoramique qui sert autour de 140 couverts par réunion. Mon idée est de l’agrandir et ensuite de développer le réceptif. »

* Le record d’entrée appartient à Pau avec 57.000 (28 réunions), qui devance Bordeaux avec 19.000 (29). Mais dans les deux cas, ce sont des entrées gratuites car c’est le choix de ces deux sociétés. Chez ceux qui font payer, Royan cumule 10.800 entrées payantes et 6.900 gratuites avec seulement treize réunions, et devance Toulouse (7.200 + 6.300 en 45 réunions).