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lundi 23 décembre 2024

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NATURELLEMENT SAINT-PAIR

LE TOUR DES HARAS

NATURELLEMENT SAINT-PAIR

C’est l’histoire d’un coup de foudre entre un homme et un haras historique, où quatre gagnants de l’Arc de Triomphe ont vu le jour. En 2007, Andreas Putsch s’installe à Saint-Pair. Depuis, l´ »orange Saint-Pair » est devenu un incontournable des courses et des ventes.

« Espace » et « au naturel ». Voici les mots qui peuvent commencer à définir le haras de Saint-Pair. Andreas Putsch utilise ces deux principes pour son élevage, qui accueille 16 juments en 2024 et jamais plus de 62 sur les 130 hectares du domaine. Une jumenterie hypersélectionnée afin de permettre aux chevaux de profiter d’un maximum d’espace sur le haras. « Au haras, nous essayons de cultiver nos familles et ainsi de mieux les comprendre au fur et à mesure du temps. Nous faisons très attention à l’élevage, nous avons beaucoup de place dans les paddocks pour que les chevaux puissent s’épanouir et nous faisons tout de façon très naturelle. Et je crois que cela donne des résultats. » Cette année, le haras de Saint-Pair est notamment à l’honneur avec Aomori City (Oasis Dream), gagnant autoritaire des Vintage Stakes (Gr2) à Goodwood et affiché avec fierté dans la tente du haras à Arqana. Il a été retiré du Sumbe Prix Morny (Gr1) mais possède de beaux engagements, comme dans les Gimcrack Stakes (Gr2) d’York.

Comprendre les familles

En 2024, le haras de Saint-Pair compte sur sept yearlings lors de la vente d’août Arqana. No Nay Never (Scat Daddy) y est doublement représenté : le lot 140 est un fils de Girl Friday (Pivotal) ; le lot 255, une pouliche de Pearly Steph (Oasis Dream). « Ce sont deux beaux éléments, très athlétiques. Le mâle est un petit-fils de Glorious Sight (Singspiel), que nous avions achetée il y a un moment désormais. Nous avons élevé deux générations de cette famille. Il est le meilleur poulain que la jument nous ait donné. Sa sœur par Frankel, Golightly, est à l’entraînement chez Jean-Claude Rouget. Nous la détenons en association. Concernant le mâle de Pearly Steph, il s’agit de l’une des grandes familles que nous avons développées au haras, descendant de Pearly Shells (Efisio, gagnante du Vermeille (Gr1) et troisième mère du yearling). La mère a donné Eternal Pearl (Frankel), gagnante de Groupes. » De la vitesse, donc, avec No Nay Never : « C’est une interrogation de trouver le juste équilibre entre vitesse et tenue. C’est ce que nous essayons de faire. Et c’est ce qu’il faut pour espérer créer un champion : de la vitesse, et elle doit bien venir de quelque part… Prenez la souche de Pearly Shell

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