LES PROMESSES DE MONDO ET MISTRESS

Deuxième réunion d’affilée sur l’hippodrome de La Teste avec un programme un peu moins attractif que celui de la veille, où s’étaient disputés deux Listeds ainsi que deux Groupes pour Arabes Purs. Les deux maidens de la journée devraient toutefois permettre de voir un élément d’avenir s’imposer, chez les mâles comme chez les femelles…

Dans l’épreuve réservée aux poulains, le Prix Haras des Faunes, le pensionnaire de Jean-Claude Rouget, Mondo (Persian King) ralliera fort logiquement tous les suffrages. Lors de ses débuts en compétition, sur les 1.400m du même hippodrome, le 2ans alezan avait semblé pris de vitesse à l’entrée de la ligne droite avant de bien conclure, se montrant immature. Nul doute qu’il sera mieux sur le mile. En dernier lieu, le lot tenait la route, les deux premiers ayant regagné depuis. Présenté par le haras d’Étreham, Mondo a été acheté 70.000 € par son entraîneur pour le compte de l’écurie Claudio Mazzaro. C’est un fils de Penny Lane (Lord of England), lauréate du Prix des Sablonnets (L) et placée du Prix Cléopâtre (Gr3). Blue Seabird (Seabhac) progresse à chacune de ses sorties et il devrait parvenir à enlever son maiden avant la fin de l’année. Les autres protagonistes à ce maiden d’ouverture n’ont encore rien montré de convaincant depuis leurs débuts et ont encore tout à prouver. Reste le cas de l’inédit Jarki (Van Beethoven), premier produit de Gallya (Non Piu Diva) qui s’était adjugé un maiden à Dieppe à l’été de ses 3ans.

Côté pouliches, dans le Prix Haras des Granges, nous détacherons la candidature de Mistress (Lope de Vega) qui représente les intérêts de la casaque Wertheimer & Frère. La pouliche a participé au toujours convoité Prix de la Reboursière, disputé à Deauville, échouant au pied du podium. C’est une sœur utérine de concurrents très utiles comme Vegas (Lope de Vega) et Perseide (Sea the Stars), et elle est issue de la lignée maternelle de Born Gold (Blushing Groom), d’où entre autres les multiples lauréats de Grs1 : Goldikova (Anabaa), Anodin (Anabaa), et Galikova (Galileo). L’adversité ne semblant pas relevée, cette pensionnaire de Christophe Ferland est une légitime prétendante à la victoire finale.