DARK ANGEL LÀ OÙ ON NE L’ATTEND PASÂ
L’analyse d’Adrien Cugnasse. En cumulant vente d’août et v.2, une petite trentaine de descendants de Dark Angel (Acclamation) va fouler le ring d’Arqana dans les jours à venir. Dans les deux catalogues, l’étalon de Yeomanstown Stud apparaît en première, deuxième et même troisième génération. Ce week-end, son fils Charyn (Dark Angel) a remporté le Prix Jacques Le Marois (Gr1) de trois longueurs. Pour retrouver une marge égale ou supérieure à l’arrivée du grand mile de Deauville, il faut remonter à 2009 (avec la victoire de Goldikova). Ce qui est assez surprenant, c’est que Charyn n’a aucune tenue dans son pedigree maternel. Est-ce Dark Angel – alors même qu’il a toujours été promu comme un vecteur de vitesse et précocité – qui a apporté la capacité à tenir 1.600m ? On peut se poser la question. En effet, ce n’est pas la première fois que l’étalon donne des chevaux qui tiennent plus que ce que leur pedigree le laissait entendre. Ce Marois 2024 est d’ailleurs un cap symbolique : les produits de Dark Angel ont désormais remporté 15 Grs1 en deçà du mile… et 15 Grs1 sur 1.600m ou plus, ce qui démontre parfaitement que « l’ange sombre » n’est pas qu’un producteur de bombes pour les parcours en ligne droite ! Lundi matin, l’étalon est à la fois tête de liste des pères de sprinters et de milers en Europe.