ANGELA THIBAUT, NOUVEL ENTRAÃŽNEUR

Angela Thibaut est un visage bien connu des courses martiniquaises. Éleveur, propriétaire et permis d’entraîner, la jeune femme vient tout juste d’obtenir sa licence d’entraîneur public. « J’ai été très soutenue dans cette démarche et je suis ravie d’avoir eu cette licence. J’ai beaucoup de projets et il était vraiment indispensable que je l’obtienne. J’espère pouvoir démarrer mon activité d’entraîneur le 1er septembre. »

Angela Thibaut est arrivée dans les courses sur le tard. « J’ai commencé dans le concours hippique où j’ai pu participer à plusieurs compétitions. Je me suis ensuite lancée dans l’élevage, parallèlement à mon métier de maquilleuse professionnelle. Le déclic s’est produit quand j’ai pu récupérer Falcofollies (Falco), une jument qui devait devenir poulinière, mais qui n’a pu donner aucun produit. Je me suis mise au défi de la remettre à l’entraînement et de gagner avec elle le Grand Prix de la Collectivité Territoriale de Martinique (Classe 1), l’une des plus belles épreuves de la Martinique. J’ai été aidée dans ce sens par Ronald Nayaradou, un très bon entraîneur local, et nous l’avons gagné en janvier 2020. Suite à cela, j’ai décidé de venir en Métropole pour obtenir le permis d’entraîner. Tout ce que je sais, je l’ai appris par d’autres entraîneurs ou lors de stages que j’ai effectués, par exemple chez John Hammond. Comme je crois beaucoup aux courses aux Antilles, la suite logique pour moi était de passer la licence d’entraîneur public. »

« J’ai décidé d’arrêter mon métier de maquilleuse professionnelle pour me consacrer désormais uniquement aux courses. Je vais rester sur le centre d’entraînement de Carrère quelque temps. Puis, quand l’hippodrome de la Guadeloupe va rouvrir, j’irai m’installer là-bas. Ensuite, je ne m’interdis rien. Venir en Métropole est une possibilité, si je parviens à faire grandir mon écurie. Je vais démarrer avec au moins quatre clients, en plus de mes chevaux. J’aime bien récupérer des chevaux qui ont fait carrière en Métropole pour les relancer. En ce moment, j’ai par exemple Alessandro (Australia), qui avait fini deuxième Grand Prix de la Riviera Côte d’Azur – Jacques Bouchara (L). Avec cette licence, mon ambition est de faire venir de nouvelles casaques aux Antilles. Et cela me semble tout à fait possible. »