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mercredi 26 février 2025
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UNE PAGE SE TOURNE AU HARAS DU LOGIS

UNE PAGE SE TOURNE AU HARAS DU LOGIS

Vendredi matin, par l’intermédiaire d’un communiqué, Darley a annoncé les nouveaux lieux de monte de ses étalons français, jusqu’alors stationnés au haras du Logis. Cloth of Stars (Sea the Stars) va officier au haras de Montaigu et Victor Ludorum (Shamardal) au haras d’Étreham. Sam Bullard, directeur de Godolphin, a déclaré : « Nous sommes enthousiastes à l’idée de lancer de nouveaux partenariats avec le haras d’Étreham et le haras de Montaigu, en espérant que ces étalons vont continuer à connaître beaucoup de réussite dans les années à venir. La France compte beaucoup dans l’élevage du pur-sang anglais et pour la filière hippique en général. Nous avons établi une relation de longue durée avec les éleveurs français au fil des années. Et nous avons aussi entretenu une longue et fructueuse association avec le haras du Logis. Nous tenons à remercier toute l’équipe, en particulier Julian Ince, pour leur engagement et leur soutien à travers le temps. »

Un nouveau chapitre s’ouvre pour le haras du Logis

Julian Ince nous a confié vendredi après-midi : « Je tiens à remercier toute notre équipe qui a travaillé avec nous au fil des années et les éleveurs qui nous ont soutenus ! J’ai toujours dit à mes proches que lorsque le haras serait « payé » – ce qui est le cas depuis janvier 2024 – j’envisagerais de tourner la page de l’étalonnage. Cela fait donc un moment que j’y pense. Il faut aussi dire que j’ai eu le bonheur de travailler main dans la main pendant 26 ans avec Darley. Une relation professionnelle aussi longue, ce n’est pas courant. Et nous étions sur la même longueur d’onde dernièrement au moment de prendre la décision. Je tiens à remercier les équipes de Darley et le cheikh Mohammed pour leur soutien pendant toutes ces années. Le temps est venu pour moi d’entamer un nouveau chapitre. Ce fut génial de travailler avec eux et je suis certain que nous aurons l’occasion de faire du business ensemble. Avoir des étalons sur site, cela signifiait être six mois sans possibilité de bouger. Désormais, je vais avoir plus de temps à consacrer à nos amis et clients, qui élèvent chez nous depuis des décennies, mais aussi pour aller aux courses… » Le Logis a une clientèle internationale de juments en pension. Et Julian Ince a toujours su mettre en avant les avantages du système français auprès d’éleveurs venus du monde entier. Il explique : « Depuis le début de l’aventure, je n’ai jamais souhaité « piquer » les clients des autres, mais plutôt faire venir de nouveaux noms dans l’élevage français en mettant en avant les forces de la filière de ce pays. Depuis le départ, nous avons évité d’avoir une trop forte concentration de chevaux sur le haras et cela nous a certainement beaucoup aidés. Au haras du Logis, nous avons depuis toujours élevé de bons chevaux et cela va continuer. À titre personnel, j’ai réduit le nombre de mes poulinières dans un objectif qualitatif. Comme tout le monde, je pourrais prendre cinq ou dix juments de plus en pension. Mais pas 20 ! »

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