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vendredi 14 mars 2025

RIBOT

RIBOT

Il y a certaines dates anniversaires que l’on garde toute sa vie en mémoire. Celle du premier succès de Ribot en fait partie. Le 3 juillet 1954 apparaissait pour la première fois sur un journal de courses comme sur un programme de courses – en l’occurrence celui de San Siro – le nom d’un 2ans fils de Tenerani (Bellini) – lauréat de la Goodwood Cup après avoir tout gagné en Italie – et de Romanella (El Greco). Et c’est le lendemain, le 4 juillet, que le poulain inédit Ribot débutait victorieusement, devançant pour l’occasion d’une longueur la pouliche Donata Veneziana (Tenerani) dans le Premio Tramuschio, sur 1.000m. Federico Tesio, son éleveur/propriétaire, n’avait pu assister aux débuts historiques de ce cheval qui allait écrire l’histoire des courses puisqu’il avait quitté le monde des vivants trois mois plus tôt… Selon quelques témoins de l’époque, le jockey de Donata Veneziana, appartenant elle aussi à la Razza Dormello Olgiata, avait ce jour-là « posé les mains ». Enrico Camici et Ribot ont ensuite remporté quinze autres courses, dont deux éditions du Prix de l’Arc de Triomphe et une des King George VI and Queen Elizabeth Stakes (Grs1). Tous les succès italiens de Ribot, à l’exception du Premio Pisa (Pise), ont été obtenus à San Siro. Quatre-vingts ans se sont écoulés et Milan a tout oublié de son citoyen à quatre jambes, le cheval qui représentait l’esprit de la ville. Dans le pays de Dormelletto, où il a grandi, il y a une Via Ribot. À Paris, dans le 17e, on trouve la rue Théodule Ribot mais c’est en hommage au peintre dont le crack a hérité le nom. Milan n’a jamais rebaptisé une rue, ni érigé une statue, voire même posé une simple plaque au nom de son champion. On ne trouve qu’un restaurant éponyme, non loin de l’hippodrome. Point barre !

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