LA FRANCE QUI OSE
Mayeul Caire
Directeur de la publication
mc@jourdegalop.com
Le 29 juillet 2007 vers 21h – pile il y a 17 ans – paraissait le numéro 1 de JDG. Nous étions à mille lieues de croire que nous dépasserions un jour la 6.000e édition – pas plus qu’un éleveur ne peut jurer, dans la paille, que son foal va gagner le Morny ou l’Arc (même si on en connaît qui l’ont fait et ç’a parfois fonctionné) !
En ce jour anniversaire, j’aimerais vous dire à tous un TRÈS GRAND MERCI pour votre fidélité, votre confiance, votre soutien, pour vos coups de cœur et pour vos coups de gueule ! En 17 ans, nous ne nous sommes pas ennuyés une seconde et nous n’avons jamais cessé d’innover, en particulier sur vos recommandations et suggestions. Je pense que c’est grâce à cela que la famille JDG n’a jamais cessé de s’agrandir : à la fin du mois de juillet 2007, vous étiez autour de 800 ; vous êtes aujourd’hui 8.000.
Nous attaquons l’édition d’aujourd’hui avec un sujet qui nous tient à cœur : l’ambition du galop français. En 17 ans, celle-ci a connu des hauts et des bas. Nous avions commencé fort avec deux marraines exceptionnelles, Zarkava et Goldikova, qui se sont toutes les deux imposées pour leurs débuts dans notre premier mois et demi d’existence (merci, bonnes fées !). Et puis il y a eu parfois des moments plus durs dans les rangs sociopros, comme au cours d’une période récente, où nos chevaux avançaient moins vite, laissant une forme de doute s’installer… Alors je vous rassure : il en est de même à JDG : l’inspiration est plus difficile à venir en certaines journées. Mais grâce à vous, à vos personnalités, à vos chevaux, à votre verbe, à vos entreprises, à vos aventures – et à votre ambition ! – ça finit toujours par repartir.
La France qui ose, ce sont ces chevaux entraînés en France qui affronteront les anglais cette semaine à Goodwood. La France qui ose, c’est ce jeune journal pas encore majeur, JDG, né dans une salle de bains il y a 17 ans, qui vous racontera leurs exploits jour après jour.