mardi 16 juillet 2024
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PHILIPPE BOUCHARA, LA GRANDE INTERVIEW

PHILIPPE BOUCHARA, LA GRANDE INTERVIEW

À quelques heures du coup d’envoi du Festival du Galop de Vichy, le président Philippe Bouchara qui, depuis décembre dernier, est aussi le vice-président de France Galop chargé des régions, nous a accordé un long entretien.

Par Guillaume Boutillon

gb@jourdegalop.com

Jour de Galop. – Pour quelles raisons avez-vous choisi de soutenir Guillaume de Saint-Seine lors de la dernière campagne ?

Philippe Bouchara. – J’estimais, non pas que nous devions tourner une page, mais qu’il fallait une nouvelle dynamique au sein de l’Institution. La manière dont Guillaume de Saint-Seine voyait la suite des événements a su me convaincre. J’estimais qu’il s’inscrivait dans une ligne qui allait dans le bon sens : celle en mesure de moderniser les courses. Nous avions des idées en commun et il est toujours plus facile de soutenir quelqu’un dont vous partagez les idées et les objectifs.

Comment se passe la gouvernance sept mois après l’élection de Guillaume de Saint-Seine et trois mois après la nomination d’Élie Hennau au poste de directeur général ?

Cela se passe plutôt très bien. Les rapports entre les administrateurs et les équipes de France Galop sont, à mon sens, très bons. Nous avançons comme cela doit se faire dans un système associatif : les directeurs, avec leurs équipes, mettent en action les décisions prises par le président, mes collègues vice-présidents (Frédéric Landon et Arnaud de Seyssel), le conseiller spécial (Patrick Klein), et les membres du conseil d’administration avec lesquels il est très agréable de travailler. Les équipes de France Galop, comme les autres composantes de la famille Galop, sont mises à contribution et font partie prenante de la stratégie, comme l’a tout récemment rappelé Élie Hennau. Il y a donc une vraie dimension collective dans le projet mis en œuvre.

Une baisse du fonds commun est quasiment actée pour 2024. Faut-il, avec la baisse des enjeux durant ce premier semestre, s’attendre à d’autres annonces encore ?

[Il coupe] Ce n’est pas une baisse du fonds commun. C’est juste que la hausse qui avait été prévue a été révisée au niveau de 2023. Aujourd’hui, France Galop, la SETF et la FNCH travaillent sur un plan d’économies. Le PMU a annoncé qu’il livrerait peut-être 13 millions d’euros de moins que prévu et c’est pourquoi il faut anticiper. Ces économies, en revanche, ne toucheront pas les hippodromes en régions, à moins que nous subissions une très grande secousse d’ici la fin de l’année. Pendant trop longtemps, les économies ont souvent été faites sur le dos des régions, je veillerai à ce que cela ne se reproduise pas.

« France Galop n’avait pas eu une très bonne image dans les régions »

Votre fonction de vice-président de France Galop chargé des régions est apparue avec l’élection de Guillaume de Saint-Seine. En quoi consiste votre rôle ?

La fonction est large. Contrairement au Trot, France Galop n’avait pas une très bonne image dans les régions. Je ne vais pas revenir dessus, mais certaines décisions prise

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