IORITZ MENDIZABAL, 50 ANS ET TOUJOURS PRÉSENT
Dimanche, Ioritz Mendizabal a signé une treizième victoire de Gr1 mais une première dans le Haras d’Étreham Prix Jean Prat, grâce à Puchkine. Il nous parle de son avenir ou encore du métier de jockey en 2024.
Les saisons 2020 et 2021 du jockey basque ont été extraordinaires puisqu’il a remporté six Grs1, tous pour des entraîneurs anglo-irlandais. « Lorsque je me suis retrouvé sur Mishriff, j’ai certainement eu un peu de chance que les jockeys étrangers ne puissent pas venir monter en France. Une liste de jockeys a alors été proposée et j’ai été choisi. Ce succès a été l’élément déclencheur pour les victoires qui ont suivi. Le week-end précédent, j’étais d’ailleurs ravi de remonter pour Aidan O’Brien dans le Grand Prix de Saint-Cloud [troisième avec Point Lonsdale, ndlr]. »
Un duo qui perdure
Pendant de nombreuses années, Ioritz Mendizabal et Jean-Claude Rouget ont travaillé main dans la main, avec à leur palmarès plus d’une centaine de victoires black types et trois Grs1, dont deux Prix Saint-Alary. En 2004, c’est avec Ask for the Moon (Dr Fong) qu’ils ont décroché le graal, puis en 2006 avec Germance (Silver Hawk). Dimanche, le Jean Prat s’est ajouté à leur palmarès commun. « Pour moi, c’est énorme ! Jean-Claude Rouget m’a façonné et je lui dois cette carrière. Je suis arrivé chez lui en 1991, ce qui ne me rajeunit pas, mais gagner un Gr1 pour lui en 2024 est riche en émotions… d’autant plus dans les circonstances actuelles… Il n’y a pas de souvenir que je détacherais en particulier car il y en a tellement. Même lorsque nous avons arrêté de travailler ensemble, nous sommes restés en excellents termes et c’est le principal. C’est comme la bourse, il y a eu des hauts et des bas. Je souhaite vraiment le remercier pour to
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