Deauville, dimanche
Prix Amandine (L)
FAIR ANGELLICA, TOUT EN CONTRÔLE
L’Angleterre a remporté le Prix Amandine (L) avec une pouliche prometteuse répondant au nom de Fair Angellica (Harry Angel). Cette pensionnaire de Richard Hughes venait d’échouer dans les Sandringham Stakes, l’un des plus gros handicaps britanniques, couru à Royal Ascot. Celui-ci se dispute sur le mile alors que la représentante de Wendy Miller semble bien meilleure sur 1.400m, distance sur laquelle elle a toujours conclu dans les deux premiers. Cela tombe bien, le Prix Amandine se court sur 1.400m. Bien partie, Fair Angellica a galopé dans le sillage de l’animatrice, Miaharris (Zoustar), avant d’avoir le jour à 600m du but. Son jockey, Ryan Moore, a temporisé et ne l’a lancée, aux bras, qu’à 300m de l’arrivée. Fair Angellica a toujours eu la pointure de ses adversaires et elle n’a pas eu une course dure pour l’emporter aisément. Toujours bien placée, Les Pavots (No Nay Never) a conclu deuxième devant Valdivara (Blue Point), co-animatrice.
Une vraie pouliche de 1.400m
L’ancien top-jockey Richard Hughes, mentor de Fair Angellica, nous a déclaré : « Je suis ravi ! Nous étions venus dans l’espoir de lui faire prendre du black type et, en cas de victoire, ce n’était que du bonus. Elle a été incroyable. Quand elle avait gagné à Kempton, elle l’avait fait dans un très bon style, démontrant beaucoup de vitesse. Cette victoire avait soulevé des interrogations en vue de Royal Ascot car je craignais qu’elle ne puisse faire les 1.600m d’Ascot. Mais c’était le plan établi et nous avons tenté notre chance. Et, en effet, à Ascot, elle n’a pas tenu. Elle avait malgré tout très bien pris cette course, prenant même du poids et, pour moi, c’était signe que nous pouvions tenter l’aventure aujourd’hui à Deauville. Physiquement, elle est très imposante, elle pèse plus de 500 kilos. Pour la suite, il y a l’option des Oak Tree Stakes à Goodwood mais nous aviserons, rien n’est certain. Les 1.400m lui plaisent, nous pourrions éventuellement revenir sur plus court selon les opportunités. Nous allons déjà profiter aujourd’hui ! » Propriétaire-éleveur de Fair Angellica, Wendy Miller avait expliqué à la presse anglaise, suite à une victoire de son élève : « Peu de temps après avoir acquis Fair’s Fair, son frère, Forest of Dreams (No Nay Never) s’était vendu pour 900.000 Guinées. Nous avions donc demandé à son ancien propriétaire s’il voulait la récupérer mais il nous a dit de la conserver. La première année où nous avons eu Fair’s Fair, elle n’a pas eu de poulain. Puis nous sommes allés à Harry Angel, que je trouvais fabuleux, ce qui a donné Fair Angellica… dont personne ne voulait aux ventes. Elle est grande et costaude, comme sa mère. Nous
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