DEAUVILLE, DIMANCHE
PRIX DE CABOURG (Gr3)
DAYLIGHT (K) VERS LE MORNY AVEC LA MANIÈRE
1re DAYLIGHT
2e POLYVEGAÂ
3e COLUMNISTÂ
Brillante lauréate du Prix des Closeaux (inédits), Daylight (K) (Earthlight) s’est ensuite classée troisième du Prix du Bois (Gr3) dans un lot qui a pour partie répété (le gagnant a remporté le Robert Papin). Dimanche, sur une piste magnifique, la représentante de Gousserie Racing et Sandrine Gavrois ne faisait pas partie des pouliches les plus en vue chez les parieurs (troisième favorite à 5,3 €). Pourtant, une fois en piste, elle a dominé de la tête et des épaules le Prix de Cabourg (Gr3) et remporte haut la main son ticket pour le Prix Morny (Gr1).
Une belle impression visuelle
Les Anglais Columnist (Ardad) et Naana’s Diamond (Invincible Army) sont allés devant dès le départ, animant dans un train régulier, avec Daylight et Polyvega (K) (Lope de Vega) dans leurs traces. Apollo Fountain (K), la favorite, a galopé en dernière position. La course s’est vraiment durcie en approchant des 400 derniers mètres. Mickaël Barzalona a décalé la future lauréate vers la lice qui longe les tribunes. Tout en penchant un peu, Daylight a alors laissé les autres sur places. Elle s’impose de deux longueurs et demie en laissant une grande impression de facilité, comme en témoignent ses temps partiels très au-dessus du lot. Polyvega, pour sa deuxième sortie seulement, se classe deuxième vers le centre de la piste. Columnist a vite plafonné dans la phase finale. Il est proche troisième, juste devant Apollo Fountain.
Elle n’a pourtant pas eu la préparation idéale
Pauline Chehboub (haras de la Gousserie) nous a confié au sujet de la pensionnaire de Patrice Cottier : « Daylight a bien changé depuis sa dernière sortie, dans le Prix du Bois. Elle a sorti son garrot. Nous n’avons pas eu la préparation idéale, car elle a dû faire l’impasse sur le Prix Robert Papin. C’est d’autant plus encourageant pour son objectif, le Morny. Elle va rentrer à Calas, en voyageant de nuit, et dans trois semaines, elle sera de retour ! C’est une pouliche facile, qui peut aller devant, ou attendre quand elle a un dos comme aujourd’hui. C’est une belle histoire : elle nous plaisait énormément aux ventes, et j’enchérissais dessus, comme Ange Peretti, avec qui je m’entends très bien. C’est lui qui l’a achetée pour sa mère, Sandrine Gravois, et quand nous nous sommes croisés plus tard dans la journée, nous avons décidé de nous associer ! »
Une bonne édition
Racing manager de l’écurie Wertheimer & Frère, Pierre-Yves Bureau nous a dit au sujet de Polyvega : « C’est une pouliche qui peut être assez énergique et nous souhaitions qu’elle ait un dos, ce que Maxime Guyon a très bien réussi à faire. Elle s’est montrée très détendue et nous sommes battus par meilleur. Elle portait pour la première fois le b
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