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jeudi 27 février 2025
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DAVY BONILLA ENTRAÃŽNEUR, LA SUITE LOGIQUE

DAVY BONILLA ENTRAÃŽNEUR, LA SUITE LOGIQUE

Jockey au plus haut niveau, agent de jockeys, courtier, racing manager… Davy Bonilla ajoute une nouvelle flèche à son arc, puisqu’il vient d’obtenir sa licence d’entraîneur public. Un choix mûrement réfléchi : « Il m’a fallu deux bonnes années pour accepter la fin de ma carrière de jockey, un arrêt brutal qui m’a laissé un goût d’inachevé. Je suis resté longtemps loin des courses. Quand je me suis senti capable de revenir sur un hippodrome, je suis devenu agent de jockeys, d’abord dans le Sud-Est. Cette activité m’a d’ailleurs permis de passer quelques mois en Floride auprès de Patrick Biancone, et j’ai beaucoup observé. Je suis revenu en France et on a commencé à me solliciter pour acheter des chevaux, devenir courtier, donc. J’ai arrêté le métier d’agent quand Gérald Mossé m’a remercié et un peu comme un compagnon du devoir, j’ai joué le stagiaire auprès d’un courtier, une femme qui m’a beaucoup appris. Je savais que si je voulais devenir entraîneur, il me fallait savoir acheter des yearlings. Je voulais en quelque sorte cocher toutes les cases avant de me lancer ! Parallèlement, des clients m’ont demandé de jouer aussi le rôle de racing manager. Cela m’a amené à travailler étroitement avec les entraîneurs, pour tout ce qui est comptes rendus à destination de mes clients, etc. L’été dernier, j’ai fini par remplir le formulaire et à m’inscrire au stage de formation ! »

Entraîneur, et surtout chef d’entreprise

Davy Bonilla a donc suivi la dernière session de formation 100 % en présentiel. Bien qu’il connaisse beaucoup de facettes de son futur métier, il a un jugement positif sur la formation : « Tout le volet social et économique m’a beaucoup plu. C’est fondamental : un entraîneur est avant tout un chef d’entreprise. L’aspect sanitaire, réglementation, Code des courses est aussi très utile. » Ne reste plus à Davy Bonilla que de trouver des boxes : ce sera à Chantilly, et l’installation va être rapide. « Je ne voulais pas me mettre à la recherche de boxes avant d’avoir eu le résultat de l’examen, par superstition. Je veux m’installer à Chantilly, et trouver des boxes n’est pas le plus compliqué. Je compte démarrer dès que les formalités administratives seront réglées. Je vais commencer avec les chevaux des clients que je manageais, donc des chevaux prêts à courir, et vous me verrez aux ventes d’août, évidemment. »

La communication au centre du projet

Davy Bonilla a collaboré avec beaucoup d’entraîneurs, en France comme à l’étranger, mais il entend bien imprimer sa patte : « Chaque technique fonctionne, pour peu que l’on respecte le cheval. Entraîneur, c’est d’abord un métier d’observation. Le nerf de la guerre, c’est de savoir quand le cheval est prêt pour aller aux courses. Bien sûr, je vais m’appuyer sur mon expérience de jockey, et je ne vais pas m’interdire de monter à cheval, mais j’ai aussi formé mon œil pour être capable de les juger à pied, avec le ressenti de leur cavalier. La communication dans ce métier est fondamentale : j’entends être le plus transparent possible avec mes propriétaires, leur communiquer le maximum d’informations possible, et dialoguer avec mes salariés. J’ai trop connu les questions que l’on me posait avec la réponse déjà incluse ! » Cette nouvelle orientation, c’est tout, sauf un coup de tête. L’aboutissement d’un cheminement de plusieurs années. Les fondations sont solides : reste à édifier la structure !

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