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vendredi 14 mars 2025
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CLUB DES ÉTOILES : UNE ÉCURIE DE GROUPE TRENTENAIRE… ET APRÈS ?

TRIBUNE LIBRE

CLUB DES ÉTOILES : UNE ÉCURIE DE GROUPE TRENTENAIRE… ET APRÈS ?

Par Pascal Adda

« Créée par monsieur Carreau en 1993 et présentée en Comité de direction par votre serviteur (alors à la direction du marketing et de la communication sous « l’ère Pierre Charon », le président du G.I.E. Galop, antichambre de France Galop), l’écurie du Club Galop a réuni une petite centaine de personnes. Au « forceps », car, en interne, voir naître un tel projet était « impossible ». Certains des dirigeants exprimaient leur désaveu au travers des commissaires, du juridique et des R.G. Pierre Charon, qui en avait compris l’intérêt, a réglé le problème en moins d’un mois ! Concernant l’autorisation des R.G., Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget et ami de Pierre Charon, avait donné son feu vert… Pour le reste, cela a été imposé par le président du G.I.E. Ainsi naquit la première écurie de copropriétaires sous forme de Société anonyme. Trente ans plus tard, le nombre de syndicats de ce type avoisine une petite trentaine, alors que, chez nos voisins anglais et irlandais, on en dénombre près de 500… Un haut responsable de Fédération m’interrogeait sur les raisons de ce fossé. Ma réponse tenait en deux points :

– Ce n’est pas dans l’ADN de l’Institution, malgré les discours pré-électoraux des cinq derniers mandats (!). J’en veux pour preuve que la multipropriété sous forme d’écuries de groupe n’est pas mise en avant plus que cela dans le Plan propriétaire. À moins de lire, avec optimisme, « entre les lignes »… Mais peut-être que cela changera… Je l’espère en tout cas…

– Chez nos voisins, il n’est pas « honteux » que les managers exerçant ce métier (qui demande beaucoup de travail) puissent en vivre. Seul le président Lagardère en avait compris l’importance. Un sport a besoin de supporters, quels que soient leurs moyens financiers. Le rêve doit être partagé.

Avec mes équipes, nous avons lancé plusieurs écuries sous toutes les formes juridiques autorisées avec des montants allant de 50 € à 20.000 € la part. De ces écuries sont nées plus de 250 vocations allant d’un statut de simple propriétaire associé à propriétaire en solo (de 1 à 40 chevaux !). Le coût pour France Galop ? Zéro euro !

Aux côtés des écuries « plus haut de gamme », je suis convaincu que le créneau sur le segment de 500 €/1.000 € environ la part a encore de beaux jours devant lui, pourvu que les personnes se sentent considérées. Il en faut pour tous les budgets : la fierté et la passion de posséder « un bout » de cheval sont gages de la solidité du socle des propriétaires. Comment voulez-vous inciter des jeunes à lancer et développer des écuries de Groupe si France Galop n’en fait pas une de ses priorités dans les faits ? Je suis aussi absolument convaincu que France Galop gagnerait à se servir de ces « relais de passionnés » qui ne coûtent presque rien… J’étais disposé à proposer des formations à titre gracieux à tous les jeunes souhaitant se lancer dans la création d’écuries en multipropriété, mais j’avoue commencer à éprouver une certaine lassitude devant cet immobilisme institutionnel endémique que je combats depuis plus de 30 ans. Pour le bien du propriétariat, j’espère que la nouvelle gouvernance de France Galop prendra les bonnes décisions. »

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