Chantilly, dimanche
Prix de Diane Longines (Gr1)
Le sens de l’histoire
1re SPARKLING PLENTY (K)
2e SURVIE
3e TAMFANA
Jean-Pierre Dubois est un homme de peu de mots, et face aux journalistes, lors de la conférence de presse organisée après le Prix de Diane Longines, chaque phrase prononcée par le propriétaire éleveur de Sparkling Plenty (K) (Kingman) avait son importance. La première : « Je remercie les entraîneurs. » Une reconnaissance du travail effectué par Patrice Cottier… et Cédric Rossi. Il n’est un secret pour personne que les deux hommes travaillent ensemble. Patrice Cottier n’est pas un prête-nom : il a recruté Cédric Rossi pour l’épauler au quotidien. Et comme nous l’expliquait l’an dernier Kamel Chehboub, président de la Société hippique marseillaise, et donc du centre d’entraînement de Calas, quand la victoire de Sauterne dans le Moulin de Longchamp avait fait grincer quelques dents : « Patrice et Cédric ont décidé d’associer leurs qualités professionnelles. Patrice est millimétré et prudent dans la gestion de son entreprise ; Cédric est l’un des meilleurs professionnels français actuels, formé à la dure école du trot où tout est détail. Ils passent toute leur journée ensemble et personne ne prête son nom à personne. Quand le second est plus doué que le patron, faut-il parler de prête-nom ? C’est pourtant assez courant dans les entreprises… »
Chantilly aujourd’hui, Royal Ascot demain ?
Discret et timide, Patrice Cottier a changé de dimension depuis cette association, qui lui a apporté des propriétaires et une qualité de chevaux que cet ancien jockey d’obstacle n’avait jamais eu la chance d’avoir dans ses boxes. Tony Piccone, Marseillais lui aussi, a bien résumé la situation : « Quand Patrice, qui me connaît depuis que je suis gosse, m’a donné la jambe, il m’a dit : “Qui aurait cru que nous serions tous les deux au départ du Diane ? !” » Le visage de l’entraînement français a changé. On sait depuis longtemps que l’on peut entraîner un classique dans plusieurs points du territoire. Il a fallu un peu plus de temps pour accepter que le centre de Calas avait tout ce qu’il fallait pour gagner au plus haut niveau. Au fil des améliorations des infrastruct
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