Le rêve est permis avec Raffles Dolce Vita

Septième du Prix Grandak, Raffles Dolce Vita (Kapgarde) s’était montré très vert et il fallait évidemment le revoir pour mieux le juger. Le poulain de Simon Munir et Isaac Souede est apparu resplendissant au rond de présentation avant le Prix Rocking Chair. En piste, il est parti en tête avant de perdre deux rangs en face lorsque Sail On (No Nay Never) a haussé le ton. Fautif à la dernière haie de la ligne d’en face, il aurait pu avoir du mal à encaisser cette erreur. Mais Raffles Dolce Vita s’est relancé entre les deux dernières haies, en venant attaquer le favori, Mambonumberfive (Born to Sea). Sur le plat, il s’est assuré l’avantage et il s’est détaché à la fin pour s’imposer de deux longueurs et demie, en penchant sur sa gauche, et donc avec de la marge. Très beau poulain et bien né, Raffles Dolce Vita reçoit sa JDG Jumping Star.

Entraîneur de Raffles Dolce Vita, Dominique Bressou nous a déclaré : « Il n’avait rien compris en débutant. Il travaillait vraiment bien le matin. Mais je n’avais pas voulu sortir de Dragey et, souvent, les chevaux qui n’ont pas vu autre chose sont un peu bébé. C’est pour cela qu’il a débuté un peu moyennement, mais aujourd’hui il nous a montré qu’il était le bon cheval que l’on espérait. Son garrot n’est pas encore sorti et, maintenant, il va profiter de ses vacances et nous allons préparer l’automne avec beaucoup d’espoirs. »

Estimé, Mambonumberfive a fait illusion pour la victoire et a terminé bon deuxième devant The Workaholic (Bathyrhon), lequel a tracé un bon parcours et sera probablement meilleur en steeple. Parmi les poulains en vue, Shokdor (Seabhac) a fait quelques fautes et il a fini quatrième.

Élevé par ses propriétaires, comme son nom l’indique, au haras du Lieu des Champs, Raffles Dolce Vita est un fils de Kapgarde (Garde Royale), étalon au haras de la Hêtraie, et de Raffles Sun (Poliglote), gagnante des Prix Juigné et André Michel (Grs3), de Besançon et Dominique Sartini (Ls) et troisième du Prix Renaud du Vivier (Gr1). Il est le premier produit de sa mère, qui a eu ensuite Raffles Princess (Saint des Saints), une 2ans, et Raffles Soleil (Kapgarde), une yearling. La deuxième mère, Gray Steam (Turgeon), s’est imposée sur les haies de Vichy. La troisième mère, Folklorique (Groom Dancer), a produit plusieurs vainqueurs parmi lesquels Gray Steel (Turgeon), vainqueur des Prix Amadou (Gr2) et de Maisons-Laffitte (Gr3), ou encore Tropical de Cuta (Kadrou), troisième des Prix Beugnot et Count Schomberg (Ls). Raffles Sun a fait partie de la première génération de chevaux appartenant à Simon Munir à être nés et avoir été élevés par lui-même.