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mercredi 12 mars 2025
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Le rêve classique à portée de sabots pour Gavin Hernon

Le rêve classique à portée de sabots pour Gavin Hernon

Gavin Hernon va seller Dare to Dream (Camelot) dans le Prix de Diane Longines. La pouliche sera associée à Alexis Pouchin. Elle a gagné brillamment l’Al Shira’aa Racing Prix Vanteaux (Gr3) avant de conclure quatrième du St Mark’s Basilica Coolmore Prix Saint-Alary (Gr2) dans une épreuve insuffisamment rythmée pour elle. Mardi après-midi, le jeune entraîneur s’est prêté pour la première fois aux conférences de presse organisées par France Galop avant les grandes courses….

Une première participation à un classique, un cap important

« Je suis installé à Chantilly depuis bientôt six ans. Précédemment, j’avais travaillé chez messieurs Fabre et Clément, avant de partir aux États-Unis afin de voir des méthodes d’entraînements différentes. J’ai obtenu ma licence en juillet 2018 et dès le mois d’août, durant le week-end des ventes Arqana, nous avons sellé notre premier gagnant dans un maiden deauvillais. C’était superbe pour commencer ma carrière ! Petit à petit, l’écurie a grandi. Durant la première année, j’ai eu la chance d’avoir Flighty Lady (Sir Percy), qui a été troisième du Prix Marcel Boussac (Gr1). L’année suivante, National Service (Elusive City) nous a permis de signer notre première victoire de Groupe dans le Prix Paul de Moussac Longines (Gr3). Mais toucher une pouliche classique pour la première fois, c’est très important pour l’écurie… Je suis vraiment ravi d’avoir la possibilité d’entraîner Dare to Dream aussi tôt dans ma carrière… »

Un itinéraire atypique passant par l’Irlande à 2ans

« Nous l’avons courue à 2ans en Irlande, après deux sorties en France. Je savais que Dare to Dream était une pouliche susceptible de faire 2.000m-2.400m lorsqu’elle aurait 3ans. Mais je craignais de me retrouver dans des Groupes avec peu de partants en France, donc des courses se déroulant au galop de chasse et se jouant sur un sprint. Ce n’est peut-être pas son sport. Le Curragh, avec du train et un parcours coulant, c’est ce qu’il lui fallait. Elle a très bien couru, mais elle manquait de maturité et de force à 2ans, ce qu’elle a pris durant l’hiver. »

Des excuses pour le Saint-Alary

« Pour sa rentrée, elle s’est imposée plaisamment, en terrain très souple. Je ne suis pas certain qu’elle soit une pouliche spécifiquement pour ce type de terrain. Évidemment, elle apprécie cette nature de sol, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Mais un terrain bon-souple est parfait pour elle. En revanche, je ne voudrais pas de piste légère. Pour sa deuxième sortie, elle s’est retrouvée loin derrière, dans une course creuse et sans train. De plus, ce jour-là, aucun cheval ne revenait de l’arrière-garde. Le lendemain du Saint-Alary, nous avons vu qu’elle était en chaleur. Elle avait cependant bien fini en devançant War Chimes (Summer Front), future troisième des Oaks (Gr1). En rentrant de Longchamp, je me suis dit que si nous avions eu la montée de Chantilly et 100m de plus, nous n’aurions pas tapé loin ! Je m’attends à ce qu’elle se réhabilite dimanche. Depuis le Saint-Alary, nous lui avons « un peu serré la vis » et elle a travaillé assez dur. La semaine dernière, elle a bien galopé sur l’hippodrome de Chantilly. Mardi matin, elle a effectué un bon galop sur les Réservoirs. Maintenant, nous allons lever le pied pour qu’elle prenne de la fraîcheur pour dimanche. »

Le Diane dans la tête depuis… mai 2023 !

« Cela fait longtemps que nous pensons au Diane pour Dare to Dream. J’ai d’ailleurs conservé certains messages sur mon téléphone… Dans ces messages, j’affirmais à ma famille, en mai 2023, que j’avais trouvé mon premier cheval classique. Et aujourd’hui, nous y sommes ! »

Le jockey qui monte

« Ce qu’Alexis [Pouchin, son jockey, ndlr] réalise est formidable. Il est toujours là, prend part à tous les Groupes. Il a un bel avenir devant lui ! Il peut monter une grande course comme un handicap. Il monte sans pression et les chevaux le ressentent. Pour lui, après le Saint-Alary, il ne fallait surtout pas s’inquiéter. Il pensait en effet qu’il aurait fallu être plus offensif, vu l’allure, et qu’il aurait dû plonger en dedans. Il a cependant respecté la pouliche en sachant qu’il y avait le Diane cinq semaines plus tard… »

La genèse de l’histoire avec Dun Shing Lee

« Le propriétaire de Dare to Dream me confie des chevaux depuis 2019. Il avait une jument au haras en Normandie mais j’ai l’impression que celle-ci donne des chevaux fragiles. Je lui ai donc proposé d’aller aux ventes afin d’acheter une pouliche qui pourrait par la suite intégrer son élevage. En 2022, nous avons acheté Dare to Dream. Dun Shing Lee a grandi à Epsom et il va se déplacer à Chantilly dimanche. C’est un super propriétaire qui a confiance en notre travail. Il nous laisse faire. Même si lui rêvait d’avoir un partant dans les Oaks d’Epsom, il nous a écoutés car, pour moi, ce n’était peut-être pas le bon moment pour se rendre là-bas. La première fois que la pouliche abordera 2.400m, ce sera dans les Oaks d’Irlande (Gr1) en juillet. Si j’avais visé Epsom, nous serions partis là-bas pour faire un galop et n’aurions pas couru le Saint-Alary. De plus, à Epsom, il y a toujours beaucoup de monde et d’attractions. Pour une descendante de Montjeu, ce n’était pas la meilleure idée que de courir à Epsom à ce moment de sa carrière… »

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